(james) but it's over now

pseudo, prénom / cbo, cibiho ou cébo, comme vous préférez . âge / 28 ans localisation / Paris, France où avez vous trouver le forum / sur Bazz / FB. présence / Normalement, tous les jours avis et plus / Le forum est très beau, et je tenais à vous féliciter et à vous communiquer mon admiration profonde pour la reprise intégrale du codage du fo    personnage / inventé.

Code:

<pris>GASPARD ULLIEL</pris> ⟡ <pse>@"james hardy"</pse>

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James naissait il y a trente neuf ans dans une famille fortunée de Londres. Son père, Robert Nichols, un acteur de cinéma connu, a épousé sa mère Marian peu de temps après l’avoir rencontrée – et mise enceinte. Le couple de ses parents n’a jamais vraiment été un modèle pour lui, James était parfaitement conscient que l’amour feint par sa mère ne servait qu’à lui assurer un avenir parmi les étoiles – et un avenir durable, pour ce qu’il en reste. Quand à Robert, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne comptait pas la fidélité parmi ses valeurs essentielles et ses principes de vie. James en vit défiler, des filles, entre les bras de son père. L’hypocrisie était d’autant plus grande que la famille Nichols se revendiquait d’une forte connivence avec la religion catholique ; à en trainer leur fils à l’église le dimanche matin, tôt. Des pratiques qui eurent rapidement raison des croyances de Jay lui même qui, assistant sans cesse au spectacle de l’hypocrisie, rejeta toute forme d’autorité capable de lui dicter une façon de se conduire dans la vie de tous les jours. Outre une éducation assez stricte – et qui se voulait pieuse – Jay grandit aussi au rythme des conflits familiaux. Son père célèbre générant de l’argent et attisant les jalousies ; sa mère peinant à avoir un deuxième enfant qu’elle voulait pourtant avec toute sa force. Il grandit également en devant assumer ne pas apprécier les performances cinématographiques de blockbusters américains de son père – ni même les manifestations publiques, les tapis rouges, les remises de prix, les ovations et autres soirées mortellement ennuyeuses auxquelles il devait se rendre sous prétexte d’être un fils de. 



Intelligent, ses résultats scolaires restèrent cela dit la grande satisfaction de ses parents. James était passionné par l’étude des gens, et intégra donc Oxford en psycho-socio, s’autorisant à quitter le domicile familial à la fin du lycée. Cette orientation ne le mena pas, comme tous s’y attendait, à devenir psychiatre ou même professeur ; il passa les concours et intégra les rangs de la police, escaladant les fonctions assez rapidement, et finalement, sévit au sein de la brigade criminelle d’une unité de Londres. Il quitta définitivement ses parents à ce moment là, ne se contentant de leur adresser la parole, depuis, qu’à de très rares occasions – type fêtes. 

Les affaires traitées au fur et à mesure du temps eurent sur lui un effet dévastateur. Le mauvais fond des gens le rongea jusqu’à faire de lui un autre homme. Les victimes prenaient toute la place dans ses pensées, obsédantes, et le paroxysme fut atteint quand il fut affectée à l’affaire d’un serial killer se chargeant de régler leurs comptes à des homosexuels de sortie, après des soirées en boîte. Sans qu’il ne sache réellement pourquoi, l’injustice de la situation le poussa à faire l’impensable – pour un gamin intelligent et plutôt sage qu’il était jusque là – et lorsque son équipe boucla le type responsable de ces crimes, il lui tira une balle dans la tête sans autre forme de procès. 

Pensant l’aider, l’équipe maquilla ça en légitime défense, prétendant que le type s’était débattu. Suspendu tout de même et envoyé un an en prison, c’est une colère froide qui remplaça son tempérament habituellement plus posé.

Quand il sortit de prison se posa la question de ce qu’il pouvait faire de sa vie – il mit du temps avant de se décider, puisqu’il était totalement impossible qu’il réintègre la police – et opta finalement pour user de ses talents à cerner les gens en devenant détective privé. Il travaille en privé, mais a quitté Londres quelques semaines après sa sortie de prison pour s’installer ici, dans un grand appartement dans lequel il vit seul, s’assurant que personne, ici, ne connaît son histoire. Il mène des enquêtes à petite échelle en paix – et use de méthodes qui lui sont toutes particulières et qui ne sont pas toujours légales. 

Avant d’être envoyé en prison, James était sur le point de se marier, mais le mariage a bien évidemment été annulé comme il était enfermé – et c’est tant mieux, sans doute. James ne se voit plus tellement comme un homme qui pourrait vivre une vie de famille normale. Il n’a plus aucune nouvelle de son ex future femme qui avait déserté leur appartement quand il y est rentré – et de toute façon, il n’avait pas particulièrement envie d’en avoir. James a un peu de mal à se lier aux gens, un peu de mal à nouer des relations quelle qu’elles soient – sans vraiment comprendre pourquoi. Son éducation et les affaires vécues au fil des années n’ont sans doute pas aider – mais avant qu’il ne réussisse à faire un travail sur lui suffisamment profond pour s’en rendre compte…