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 quand tu pleures tu m'fais craquer, monroe

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Maks Ovcanič

Maks Ovcanič

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 154
∴ PSEUDO : vaas
∴ FACE : bernthal
∴ MULTICOMPTES : ledger (hardy) & shelby (labeouf)
∴ CREDITS : à venir
quand tu pleures tu m'fais craquer, monroe AM1SOmV
∴ AGE : trente-neuf foutus balais, déjà bien abîmés -par les coups et sa vie d’camé-.
∴ STATUT CIVIL : au coin de leurs lèvres un goût de dévotion et sur leur peaux, les marques bleues de la passion. chaque nuit un corps à marquer, pourtant seul pour toutes les posséder.
∴ OCCUPATION : avant de détruire des coeurs autant que des corps, il n’était rien d’autre qu’un habile voleur d’or. les doigts scarifiés par les lames du bois et les articulations écrasées par cette foutue foi. il est charpentier, bâti les squelettes des baraques pour mieux les violer, connaître le moindre recoin de leur intimité -on n’change pas c’qui est inné-.
∴ ADRESSE : #31 solent road. quatre murs pour pénitence, le corps de zola pour pitance.
∴ SUJETS EN COURS : jean ∴ monroe (2) ∴ zola ∴ alma ∴ lara et isak ∴ damon ∴ myra

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MessageSujet: quand tu pleures tu m'fais craquer, monroe   quand tu pleures tu m'fais craquer, monroe EmptyJeu 14 Mar - 18:47

ça fait un moment qu'il est là, déjà. une poignée d'minutes. au dessus d'sa tête, y'a les nuages qui cavalent et le ciel qui s'échappe. dans la rue, les débris de la tempête. dans les flaques, les bris de fenêtres. des bagnoles abandonnées -parfait projet pour un trésor à voler-, des portes enfoncées et au loin, même le clodo du coin a décampé. maintenant la nature s'est calmée, comme apaisée par la mort de ces pauvres égarés. paraît que ça a était rapide. paraît qu'ils ont rien senti. dans le port finir noyé ou sous une caisse finir broyé, ovcanič il est sûr d'avoir une fin favorite. il est pas sûr non plus d'vouloir d'une mort insolite. personne n'saura jamais sur quoi ces yeux ont pu s'poser ni comment la douleur a fini par les emporter -est-ce que ça existe une mort pressée ?

maks a écrit:
« j'suis garé dans la rue. j't'attends. »

la pulpe de son pouce qui s'écrase sur l'écran qu'il balance ensuite sur le siège passager. il a l'geste agacé, l'inconscient piqué, et ses yeux incapables regardent le cellulaire glisser, se réfugier au pied d'la portière. il grogne même pas, blasé, s'contente d'un soupir libéré. les vitres commencent à s'embuer -ça faisait un moment qu'ce message le fait hésiter- alors il ouvre la fenêtre, respire l'air de la défunte tempête. la cancéreuse entre le pouce et l'index, il grimace à chaque bouffée, regarde la fumée s'échapper. c'est calme. c'est agréable. pas un bruit dans la ruelle comme si toute la ville était crevée. le serbe lève les yeux, une lumière qui s'allume derrière la porte d'entrée et les filipps qui s'agitent derrière leurs remparts vitrés. putain d'famille nombreuse. il avait souvent l'impression qu'il y en avait toujours un d'moins que la fois d'après.

il a les yeux échoués sur la porte qui s'ouvre, sur la silhouette de monroe qui se découvre. il sait plus quoi penser alors il détourne son visage, tourne la clef dans le contact et écoute la tristesse dans son sillage. elle a la démarche cabossée, comme si chaque pas était une épreuve, comme si ces p'tites bottines de cuir pesaient le poids d'un macchabée. ça l'fait souffler, d'entendre contre l'bitume ses pieds ruser. la garrot entre les dents, il baisse le volume de la radio soudainement éveillée, laisse un fond -douteusement mélodieux- de vieux hard rock dépassé. salut. il hésite, un instant, à lui balancer un fade comment tu t'sens mais il sait, il ressent, que c'est pas l'moment. puis ça rendrait l'acte trop officiel, le responsable trop présent -palpable l'éviction d'un enfant. alors il reste muet, la laisse s'installer avec la lassitude qui lui plait.

oh comme elle est belle,
tout ce noir dans ses prunelles.
c'est quand elle perd l'essentiel,
qu'elle t'ensorcèle.


y'a les minutes qui sont passées sans un mot pour vous lier. ces quelques rues que vous avalés sans oser vous regarder -comme si aucun d'vous n'allez assumer-, sans vous calculer. et doucement se dessine les angles bouffés par le temps de la pauvre clinique de hill head. une ou deux fois le serbe s'y est retrouvé -pour abus d'ébriété ou p't'être quelques os brisés-, y'a rien de chaleureux, rien d'envieux. juste des âmes en train d'crever. sur le parking ça se bouscule jamais, pas de mal à se garer. ovcanič coupe le moteur, jette un oeil sur cette montre qui -étonnement- fonctionne encore. un peu trop tôt. un regard vers le brune -jambes collées et sourire inversé- et sans prévenir il se sent l'besoin d'se justifier. j'ai pas du tout envie d'élever un gosse. c'est brut. c'est cru. ça n'a rien de superflu, juste la sincérité qui le constitue. j'l'ai déjà fait pour deux gamins sans qu'on m'demande mon avis. elle les connaît, monroe, les deux rejetons que d'ses bras pauvres il a élevé. lara et isak. la progéniture de deux morceaux d'camés, les frères -devenus presque sa propre marmaille- qu'il s'est vu refilé la quinzaine à peine entamée. pas à cet âge-là qu'on assume une paternité. alors j'passe mon tour. ses poumons qui crachent un écran de fumée, le dernier, avant qu'il ne balance par la fenêtre le mégot désabusé.

tu t'es encore paumé,
dans c'que t'as consommé.
la blanche et l'aimée.
la poudre et la passionnée.
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Monroe Filipps

Monroe Filipps

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∴ AGE : trente-deux ans. (quinze janvier)
∴ STATUT CIVIL : volatile, célibataire. elle s'amourache du premier qui brisera son coeur. enceinte de huit semaines.
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raphaël φ You're giving me a million reasons to let you go.

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MessageSujet: Re: quand tu pleures tu m'fais craquer, monroe   quand tu pleures tu m'fais craquer, monroe EmptySam 16 Mar - 13:55

ça devrait être plus facile que ça. se lever, prendre une douche, avaler un morceau et te diriger jusqu'à la clinique. avorter. retirer cet être qui grandi en toi. parasite si difficile à tuer. ça devrait être facile, ouais. mais ça ne l'est pas vraiment. tu traînes des pieds. regardes l'heure avec une certaine anxiété. ton téléphone vibre alors que tu jettes un dernier coup d'oeil dans le miroir. ça fera l'affaire. ta tronche, elle reflète ton état d'esprit. c'est comme si tu traînais les pieds jusqu'au couloir de la mort. pourtant, c'est ce que tu veux, monroe. avorter. t'en débarrasser.

y a les filipps qui s'affolent. le père que tu enjambes. endormi à même le sol, une bouteille de vodka vidée sur le vieux parquet. y a les questions qui fusent et les réponses qui ne viennent pas. tu ne leur as encore rien dis. parce qu'il n'y a rien à raconter. t'es enceinte, et ça ne sera bientôt plus le cas. point final. non y a rien à dire. y a rien à ajouter. alors, les réponses restent silencieuses. et tu termines par claquer la porte d'entrée dans un bruit fracassant. juste histoire de réveiller l'vieux. une belle satisfaction.

y a la voiture de maks garée et le moteur qui se met à vibrer. tu ne l'as pas forcé à être ici. ni même à t'accompagner. t'as pris ce rendez-vous, et tu lui as juste demandé d'être là. à son aise de décider ce qu'il veut faire de sa matinée. y a la distance que tu creuses et la portière que tu ouvres. ton regard qui l'évite et ton coeur qui se précipite. tu n'sais pas trop où t'en es, monroe. c'est le bordel dans ton esprit. salut. là aussi, y a rien de plus à dire. y a votre dernière rencontre gravée dans le marbre. y a cette envie de ne plus jamais lui adresser la parole. et pourtant, ton coeur qui hurle qu'il a besoin de lui. les lèvres pincées et le regard dans l'vide. maks se rapproche du lieu de rendez-vous sans qu'un mot ne sorte d'entre vos lippes. il se gare sur le parking à moitié vide de la clinique. un oeil vers le bâtiment et un frisson qui parcourt ton échine. qu'est-ce que tu vas faire, monroe ?

y a ta main qui vient s'emparer de la poignet avant de finalement se retirer. ton visage qui se tourne vers maks alors qu'il ouvre enfin la bouche. comme un encouragement à te jeter dans la gueule du lion. comme un encouragement à te détruire encore un peu plus. j'sais. non, en fait, tu n'en savais rien. tu n'as jamais pu pensé qu'il ait lui-même élevé lara et isak. tu n'as jamais imaginé qu'il puisse réfuter l'idée d'être père parce qu'au fond, il l'est déjà. mais ce que tu veux dire par là, c'est que tu sais qu'il n'en veut pas. alors, tu hoches simplement la tête, monroe. j'en ai pas pour longtemps. tu souffles, ouvrant cette fois-ci la portière de la voiture.

y a les pas qui viennent user le sol. les indications que tu suis et la salle d'attente déjà bondée. quelques minutes. juste assez pour que l'anxiété s'empare à nouveau de toi. tu viens jouer avec ta robe. tes yeux rivés sur tes bas à moitié troués. et puis finalement, y a ton nom qui résonne dans la pièce. et tes jambes qui t'portent jusqu'à la sortie du bâtiment.

emmènes moi loin d'ici. tu as la sensation d'étouffée. la respiration saccadée et la tête qui menace d'imploser. tu viens enfouir ton visage entre tes mains. tes coudes installés sur tes genoux. tu veux reprendre un peu de contenance, monroe. ne pas montrer cette dépendance. j'ai pas réussi, maks. j'y arrive pas. tu n'peux pas tuer ce bébé. alors, y a ton corps qui se balance. secoué par les sanglots que tu veux étouffer. y a tout ces sentiments qui te submergent. les remords et cette putain d'humanité.
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