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 Bad company (Caël)

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Jacob Bermejo

Jacob Bermejo

welcome to hill head ☽ member
∴ POSTS ENVOYES : 68
∴ PSEUDO : Point
∴ FACE : Jack Falahee
∴ CREDITS : (Ava) MITTWOCH
Bad company (Caël) VJIW6Ju
∴ AGE : 34 ans, bientôt une année de plus, l'anniversaire approche à grand pas.
∴ STATUT CIVIL : Homme marié à une femme sans doute somptueuse, dont il ne sait pas saisir la beauté. Homme marié, mais homosexuel.
∴ OCCUPATION : Professeur de petite école, bénévole dans une association qui s'occupe des chats errants de la région, aide sa femme parfois dans le centre équestre qu'elle tient.
∴ ADRESSE : Maison accolée au Haras, en dehors du centre-ville.
∴ ABOUT YOU :
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L'as de trèfle qui pique ton cœur.

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Bad company (Caël) 0bre
Bouchée froide cherche après bonheur.

∴ SUJETS EN COURS : ☾ > Caël : 1
☾ > Elizabeth : 1
☾ > Gabriel : 1
☾ > Intrigue : 1

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MessageSujet: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 0:17



I've been tested like the end of
a weathered flag that's by the sea


Tu es sûre de toi ? Il porte son regard vers elle, avise sa femme, puis le chat. Il rentre à peine du travail, les mains encore pleines de craie et de feutre, des arcs-en-ciel poudreux qui se voit sur la peau. Elle acquiesce, un peu inquiète. Oui, il a vomi toute la journée et n'a pas bu... Il se passe une main dans les cheveux, saupoudre sans y penser la chevelure brune de quelques fantaisies. Puis il se penche vers l'animal, voit qu'il n'est pas en forme. D'accord, mets-le dans la boîte de transport, je me lave les mains et je l'emmène voir le vétérinaire. Et il s'éloigne doucement, soucieux légèrement à son tour, face au mal sans doute passager de l'animal. Sans doute qu'il restera pour la nuit à la clinique, alors sa femme rajoute une couverture toute douce dans la boîte, y déposant le chat par-dessus ensuite, tandis qu'elle écoute l'eau qui coule du robinet. Bien assez vite, il revient, les mains dans un torchon. Reste que les traces qui ne partiront qu'avec un bon frottement et du savon, mais il n'a pas vraiment le temps de s'en occuper là. Jacob a hâte, il faut bien le reconnaître, de revoir Caël, même s'il aurait préféré qu'aucun animal ne soit réellement dans le mal pour ça. Ok, j'y vais. Elisabeth hoche, passe les bras autour d'elle, la mine inquiète. Puis elle s'arrime finalement, d'une mimine timide, à un bras de son époux. Pour l'embrasser, sur le coin des lèvres. Sois prudent sur la route... Promis.

✞ ✞ ✞

Il est encore tôt, à peine dix-sept heures, quand il arrive. Mais il n'y a personne d'autre dans la salle, sans doute que la plupart des gens travaillent encore à cette heure-ci, un jeudi. Il pince les lèvres avant de pousser la porte de sa main libre, l'autre tenant toujours la boîte où l'animal sommeille. Légère inspiration et une légère attente aussi, avant de sentir le coeur s'écraser dans son poitrail, à la vue du vétérinaire. Il reste silencieux quelques secondes, avant de lui sourire un peu, avec toujours cette même réserve qui le caractérise que trop, souvent. Salut... Il approche du comptoir, les yeux qui se perdent sur les traits qui lui font face, avec cette même fascination que lors de la première venue. Il pose la cage de transport afin de montrer l'animal à Caël. Pistache ne va pas très bien. Le chat roux ne proteste pas, ne fait que respirer lentement, emmitouflé à moitié dans la petite couette. Il a vomi tout du long de la journée, sans manger ou boire.

Informations délivrées, la bouche qui reste légèrement entrouverte, parce qu'il ne sait jamais comment il doit agir avec Caël, finalement. Il aimerait briser cette distance persistante, sans jamais y parvenir. Il laisse le vétérinaire récupérer la bête, le mener à la salle pour la consultation. Et une fois la porte refermée, Jacob reste appuyé contre, hésitant encore un long instant. Peut-être qu'il espère, à chaque fois, que ce truc qui lui ronge les veines du palpitant aura enfin disparu. Qu'il pourra poser les yeux sur l'autre homme sans plus rien ressentir, plus la moindre et quelconque envie punissable par le regard de Dieu, ou des Hommes. Finalement, il approche, pour caresser doucement la tête de l'animal assez amorphe, déshydraté forcément. Il n'est pas en danger, Jacob le sait bien. Il ne doute pas qu'il passera la nuit perfusé, le pauvre chat. Tu vas bien... ? Qu'il se tente, finalement, cassant la barrière un instant. L'autre pogne s'élève, pour caresser du pouce rapidement une pommette, proche d'un oeil. Tu as l'air fatigué... Excuse, peut-être, pour expliquer ce geste. Excuse que de vouloir chasser les quelques signes de fatigue, pour expliquer la tendresse.





Dernière édition par Jacob Bermejo le Lun 11 Fév - 23:04, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 9:32





Ce soir, Raphaël est chez mon père. Besoin de l’éloigner pour ne pas sombrer devant lui, besoin de faire le point pour trouver une solution introuvable. Rose est revenue. Après deux ans d’absences, elle est revenue, me suppliant de l’écouter, d’entendre ses remords, ses excuses. Le cœur au bord des lèvres, j’avas finis par l’écouter, exigeant à Raphaël de remonter avec ma meilleure amie, refusant de voir moi fils mêlé à cette histoire. C’est sa mère, mais il a oublié alors que moi, je vis avec cet abandon chaque jour. Depuis, j’en ai perdu le sommeil, l’appétit, me forçant à manger à table avec mon enfant, lui donnant un bon exemple. Conneries. Je suis loin d’être l’exemple du père modèle, bien qu’un bon père quand même. Je fais ce que je peux, je jongle avec mes propres blessures, mes propres émotions. ça hurle de douleur à l’intérieur, ça hurle comme jamais, mais je bloque les sanglots pour travailler, me plongeant dans un univers que je connais. La journée, elle est plutôt calme. Mon père a été cherché Raphaël à l’école maternelle, me sonnant pour m’expliquer sa journée alors que je m’occupais d’un des résidents du moment. J’avais fait mine de sourire et ça, même si j’étais seul, ma secrétaire allant et venant entre deux rendez-vous pour s’occuper des papiers. Mais j’écoute à peine…Heureusement, je ne fais pas n’importe quoi dans mon boulot, j’arrive à compartimenter pour éviter les accidents. Du moins, c’est ce que j’essaye de me dire, de me prouver.

« Monsieur Bermejo vient d’arriver avec son chat. » Mon cœur se serre, ma respiration se brise l’espace d’une fraction de seconde. Jacob. Cruelle tentation que voilà, qui se faufile à l’horizon. Cet homme au regard sombre, portant un anneau au doigt, déjà pris et pourtant, tant adoré. Son odeur, ses caresses, ses baisers, je n’aurais jamais dû y gouter…pourtant, les choses avaient été imprévisibles, trop passionnées, trop enivrantes pour que j’oublie. Je lui fais un signe de tête, lui annonçant qu’elle peut partir plus tôt, que je n’aurais plus besoin d’elle. Pas vraiment du moins. Une fois le bichon à la patte cassée replacé dans sa cage, je me lave les mains, me recoiffe – chose inutile, mes cheveux sont indomptables – et prend ne grande inspiration. Seigneur, j’ai l’impression que mon myocarde va exploser. Il a cet effet sur moi, un effet redoutable, un effet que je tente vainement de repousser, d’étouffer. Je pousse la porte et me retrouve derrière le comptoir, un léger sourire aux lèvres. « Salut… » Dis-je doucement alors qu’il m’explique la situation. Je me force à regarder son chat, évitant un contact visuel qui pourrait sans nul doute avoir ma peau en quelques secondes. « D’accord, on va regarder ça…viens… » Dis-je doucement en lui indiquant la salle d’examen pour entrer dans celle-ci. Porte fermée, j’enfile des gants, je m’arme de toute la patience dont je peux faire preuve. Il reste éloigné…au début. Cette distance, elle m’écorche vif, mais je ne le montre pas, je ne dois pas le montrer.

« Alors Pistache, voyons voir ce que tu nous caches. » Murmurais-je doucement alors que Jacob approche de son chat, non loin de moi. Il me demande si je vais bien et je me mords la lèvre inférieure, mais le contact de son pouce, lui, vient me faire frissonner de la tête aux pieds. Je me surprends à penser qu’il m’a manqué, qu’il me manque. Lui et cette bulle que nous avons créée. Sans vraiment m’en rendre compte, je pose ma main sur la sienne « ça va…je dors mal, j’ai beaucoup de boulot, c’est tout. » Murmurais-je, incapable de lui dire la vérité, incapable de lui dire que Rose est revenue dans ma vie, du moins, qu’elle essaye d’y revenir. Je souris légèrement, essayant de le rassurer en lâche sa main, me mordant l’intérieur de ma joue. Je déteste cette alliance qu’il porte autour du doigt, je déteste sa femme alors qu’elle est loin d’être monstrueuse…Je la déteste pour avoir ce que je ne pourrais jamais avoir, lui. « Je vais…je vais m’occuper de ton chat. » Dis-je brusquement, cherchant à fuir, cherchant à placer mon attention sur autre chose.




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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 13:42





Ce contact, même froid et impersonnel à cause du gant, éveille en Jacob quelque chose de plus profond encore. Ses prunelles qui s'attardent, alors que la paume se fait un peu plus pleine sur la joue du vétérinaire, avant qu'il ne le laisse tranquille quand le contact est rompu. Je vois... Une dent qui se plante, dans la lèvre inférieure, une inspiration plus marquée et il acquiesce, retirant ses mains de chacun, pour lui laisser plein accès à Pistache. O-oui, merci... Il croise les bras, Jacob, planque ses pognes sous les avants-bras, pour ne pas céder à ce que lui murmure son corps entier, pour ne pas céder immédiatement à l'attraction, à ce besoin devenu presque vitale de le prendre entre ses bras, de l'apaiser de ce qui peut le pousser à mal dormir. Et quelque part, une petite voix lui susurre sans délicatesse qu'il pourrait être la raison de ses tourments, à Caël. Et il déteste ça, Jacob. Ses prunelles se perdent sur Pistache et sa gastrite. Ce n'est pas un mot qui fait peur à Jacob, ça aurait pu être plus grave, le chat se fait vieux et ça aurait pu être un ulcère aussi. Il s'en remettra vite, j'imagine ? Que Jacob demande à Caël, après un premier examen où il est restait pratiquement silencieux, si ce n'est pour répondre aux questions quant à l'alimentation dernièrement, qui ne bouge pas d'un iota, adaptée aux animaux depuis un moment. Sans doute une plante dans les alentours qui l'a intoxiqué, au pauvre animal.  

L'animal est mis au repos dans la pièce destinée à cela, avec de quoi le ré-hydrater après plus de douze heures sans avoir bu la moindre goutte d'eau, Pistache ayant commencé son inflammation tôt dans la nuit visiblement. Jacob attend, quant à lui, dans la salle d'auscultation encore, les pensées éparses, toutes dirigées vers une seule personne, qui lui revient bien assez vite, jamais assez pourtant à son goût. Les prunelles qui retombent sur la silhouette fatiguée de Caël, sur ce quelque chose qui dégage qui l'inquiète. Alors il se décide enfin à réagir, maintenant que l'inquiétude pour Pistache est mise de côté. Il approche, une main qui s'accroche à un des flancs de l'homme pour le faire se tourner vers lui. Invitation muette et timide, avant qu'elle ne glisse plus en amont dans le dos pour terminer la distance, pour l'amener contre lui. Dans ses gestes, tout semble indiquer la même chose : tu m'as manqué... Main libre qui vient à se poser sur le contre-bas d'une nuque, caressée par le bout des doigts au bout. Je... Hésitation, nouvelle inspiration pour s'imprégner de cette odeur qu'il ne respire pas assez dans son quotidien. Je suis content de te voir... Qu'il murmure finalement, du bout des lèvres, partagé entre la volonté d'être sincère et la honte qui continue de le dévorer.

Baiser déposé doucement dans le cou, avec la même délicatesse que la voix peut laisser entendre. Tendresse qui déborde alors qu'il se ressource sans le percevoir. J'ai envie de t'embrasser... Qu'il susurre finalement, contre le pavillon. Il est affolant de voir comme ici, tout est mis de côté. Tout est laissé pour l'après. Tous les remords, les regrets, les cassures. En ce lieu, ou plutôt avec lui, il n'y a que Jacob, dans son plus pur écrin. Que lui et ce qu'il aurait dû être, simplement. Juste un homme qui se perd dans les bras d'un autre avec cette tendresse qu'il n'aurait jamais dû avoir à renier. Je peux ? Demande singulière, mais il pourrait le rejeter à chaque fois. Lui dire que non, il n'en veux pas. Jacob craint que cet instant soit venu à chaque fois. Mais il prend le risque, demande et l'embrassera, si on lui accorde ce souhait, profondément égoïste, profondément beau aussi. Deux paradoxes, encore et toujours. J'aimerais t'emporter loin de tout, tu sais ?



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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 14:13





Sensation de ses doigts contre ma joue, frissons qui parcourent mon épiderme sans que je ne sache résister, l’en empêcher. Son contact m’a manqué, aussi égoïste que cela puisse paraître, je le préfère ici qu’auprès de cette femme qui n’a pourtant rien demandé. Mais cet anneau le lie, le tient à des obligations et ça, j’en suis tellement conscient, trop conscient. Et je le déteste pour ça, autant que je me déteste de le désirer de cette façon, avec cette envie. Sa main se fait davantage ressentir contre moi, mais je finis par me reprendre, par me tourner vers ce chat qui a besoin de soins. Un moyen pour moi de me concentrer sur quelque chose d’autre que sur cet homme qui me rend complètement fou. A croire que la vie est une garce cruelle, remettant Rose dans mon sillage, me rappelant pourtant que cet homme est envoutant autant que brutalement inaccessible. Je n’aime pas jouer le rôle de l’amant, du mec qui vole le mari d’une femme. Je déteste ça. Je n’ai jamais été quelqu’un d’infidèle, je condamne l’infidélité, alors pourquoi aie-je pris cette place ? Parce que c’était, une fois encore, inévitable, scandaleusement inévitable. Mais pour l’heure, je porte mon attention sur Pistache, essayant d’oublier cette présence chaude et rassurante non loin de moi. Commençant les soins, les examens que je peux faire dans l’immédiat, je remarque vite que le chat a besoin d’être surveillé au moins pour un jour ou deux. « Oui, ne t’inquiète pas pour ça. Il s’en remettra après quelques jours, je vais juste devoir le garder avec moi pour m’assurer que tout se passe bien. »

Je tourne les yeux vers lui, un ton rassurant, presque bien trop tendre pour un vétérinaire qui cherche à rassurer le propriétaire d’un de ces patients. Une fois que j’en ai fini avec le chat, je l’amène dans une cage prévue pour l’hospitalisation des animaux, notant quelques petites choses sur le dossier, les différents dosages, les préparations et je l’hydrate convenablement. Ça ne prend pas énormément de temps, pas vraiment du moins…parce que l’envie de revenir dans cette salle d’examen se fait pressante, un besoin évident d’y retourner, ne serait-ce que pour l’avoir non loin. J’enlève les gants et reviens sur mes pas, entrant de nouveau dans la salle d’examen, lui tournant le dos tout en ajoutant soigneusement. « Voilà, il va dormir, mais je l’ai hydraté et j’irais le revoir d’ici une heure pour voir si… » Je m’interromps, sentant ses doigts sur mon flanc, m’invitant à me retourner. Robot qui obéit sans broncher, mon corps semble ne plus m’appartenir alors que je m’exécute, venant à lui faire face, réalisant cette proximité qui me fait tourner la tête. J’ai l’impression que, tout d’un coup, l’air est plus lourd et difficile à respirer. Mes iris cherchent les siennes, mes doigts viennent légèrement se poser sur son torse alors que mes paupières se ferment à la sensation de ses lèvres sur mon cou. « Je suis content aussi… » Dis-je sans pouvoir mentir, sans avoir la force de le repousser.

Il a envie de m’embrasser, paroles dites avec tendresse alors que je ferme de nouveau les yeux. Je sas que nous ne devrions pas…Je sais que je dois refuser, que je dois lui dire que c’est mal. Que lui est marié, que moi je suis brisé. J’aimerais tellement être capable de dire de telles choses, mais à la place, mes paupières s’ouvrent de nouveau alors que je murmure. « Ne demande pas, fais-le. » Et comme pour mettre un geste à mes paroles, mes doigts glissent également dans sa nuque, se fondent dans la naissance de ses cheveux sombres et mes lèvres viennent délicatement chercher les siennes. Si j’avais eu l’impression d’étouffer quelques secondes auparavant, ce simple baiser semble m’offrir tout l’oxygène nécessaire pour respirer. Instinctivement, mon corps vient se lover contre le sien, rompant toute proximité possible, la détruisant sans scrupule. Un baiser…un seul. J’en ai besoin, j’ai besoin de ça, j’ai besoin de lui et ça finira par nous tuer. « Tu m'as manqué.... » Murmurais-je entre deux baisers sans souhaiter le lâcher.




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Jacob Bermejo

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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 16:56





Ce n'est pas aujourd'hui que l'histoire connaîtra son point final. Pas aujourd'hui que les amants se diront adieux. Pas aujourd'hui que les coeurs se briseront. Il n'y a que la fissure qui se fait un peu plus profonde, un peu plus pernicieuse. Permission donnée, plus que cela même. Caël vient aussi à lui, fait ce dernier pas que Jacob n'osait point faire. Et la ronde est formée, leur monde se conjugue et Jacob pourrait jurer que le sien retrouve des couleurs. Les paysages semblent bien moins mornes, quand les lèvres se retrouvent, que les souffles se conjuguent pour n'en former plus qu'un. Une addition qui n'en porte que le nom, sans l'idée. Les bras qui se font plus impérieux, qui accompagne le mouvement du vétérinaire, qui le recueille comme si c'était naturel de faire cela. Et la brûlure que madame a bien pu laisser sur le recoin de ses lèvres semble bien moins terrible. Comme effacés, tous les mensonges du quotidien. Les empreintes qui se faufilent plus amplement entre les mèches, qui lui caressent le crâne, paume pleine contre le crâne, bouche qui quémande encore des attentions toutes singulières. Tu m'as aussi manqué... Aveu, emporté qu'il est par cet instant. Le marron des prunelles, si terne normalement, semble briller de mille éclats, alors que le sourire se laisse entrevoir aussi. Renaissance depuis ses cendres fondues.

La fin qui se pointe déjà, derrière ce léger essoufflement à force de se donner. Front qui rejoint l'autre, la respiration se fait profonde, apaisée, avant qu'il ne souffle tout l'air qu'il vient de prendre. Goulée pleine pour le condamné, nez qui frotte doucement l'autre. Tu fais attention à toi... ? Les doigts qui filent des cheveux pour venir lui caresser la mâchoire. Ne te laisse pas trop envahir par le travail... Dixit celui qui s'y plonge entièrement pour tout oublier. Dixit celui qui se laisse aborder par tout ce qui est susceptible d'effacer la réalité. Mais il n'y aucun doute qu'il est plus simple d'avoir l'esprit occupé par le bien-être d'enfants qui vont bien que par celui d'animaux qui vont assez mal pour venir le voir. Raphaël va bien ? Il connait déjà la réponse à cette question, a pu l'apercevoir aujourd'hui mais il lui tient à coeur de la poser, pour savoir si le père est inquiet d'une quelconque manière envers son petit. Pour lui dire, au travers des mots, qu'il y a une oreille attentive si besoin est. Les lèvres vont s'écraser à l'orée de la bouche adverse, sans chercher à le faire taire ou l'interrompre, juste pour ce besoin stupide de multiplier les contacts, de se prouver qu'il ne s'agit pas que d'un mirage, qu'il s'agit bien de sa peau à lui. Pas juste un joli rêve.



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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 17:17





Lèvres qui se cherchent, qui se gagnent. Mes doigts glissent dans cette chevelure plus foncée que la mienne, s’y accrochant presque trop désespérément. Mon souffle se coupe, reprend dès que j’en ai l’occasion, comme pour refuser de stopper ce baiser, un baiser trop précieux, trop vagabond. Ça me tue. Cette situation me tue. J’ai beau me dire que ça sera la dernière fois, que la prochaine fois je stopperais cette liaison, je suis bien trop faible quand il s’agit de Jacob. Le pire, c’est qu’après, quand il retourne après d’elle, je sens mon monde vaciller par une énième souffrance qui pointe le bout de son nez. Trop d’attachement, un interdit évident, un sentier qui ne mènera à rien. Mais pour l’instant, je ne veux pas y songer, je veux juste prendre ce qu’il m’offre, ce que je peux avoir. Va-t-il la toucher ce soir ? Après ça, après nous ? Va-t-il la prendre dans ses bras ? Lui murmurer quelques douces paroles en s’endormant à ses côtés. Rien que d’y songer, mon baiser se fait plus désireux, plus affamé par une alerte cruelle et un appel à l’aide silencieux. Je lui ai manqué aussi, ça me rassure, beaucoup…Il pense à moi, même ailleurs qu’ici, même là-bas. J’ai besoin d’y croire, j’ai besoin de le croire quand il me dit de telles choses. Mon corps contre le sien, nos lèvres se séparent mais mes yeux restent clos, comme pour garder en mémoire cet acte avant qu’il ne fuie vers une autre maison.

Son nez frotte doucement contre le mien, son odeur s’imprime une fois de plus sur moi pour me laisser un gout amer à son départ…mais cette odeur est parfaite. Sa question, elle, elle me fait légèrement sourire. « Si je te dis que oui, seras-tu rassuré ? » Dis-je en ouvrant doucement les yeux, laissant mes doigts caresser doucement sa tignasse foncée, alors que ma main de libre, elle, glisse sur sa taille. Ses doigts qui viennent à passer sur ma mâchoire, je lève doucement les yeux pour caresser les siens de mes iris moins foncées que les siennes. « Mh…c’est plus facile à dire qu’à faire, crois-moi. Puis, à ce que je sache, tu travaille tout autant que moi. » Petit sourire ironique alors que mon corps ne décolle pas du sien. Si ma secrétaire décide de revenir à l’improviste, elle verrait cette étreinte qui ne laisse aucuns doutes sur une nature d’attachement entre nous. Que penserait-elle de moi ? De nous ? Bien qu’au final, il n’y ait pas vraiment de nous, juste un eux et dans l’équation, je suis l’intrus évident. Comment va Raphaël ? Cette question, étrangement, me fait plaisir. Il s’intéresse à une partie de ma vie, la plus importante. Il va bien, il ira bien tant que Rose n’aura pas fait son apparition dans sa vie, tant qu’elle n’aura pas décidé d’y revenir pour briser ses rêves d’enfants et lui faire croire que sa mère est revenue. Malheureusement, je n’y crois pas, elle finira par partir, encore.

« Oui, ça va. Il est chez mon père pour ce soir…mais toi, tu vas bien ? » Demandais-je en éloignant doucement mon visage du sien pour mieux le regarder, pour mieux l’observer, recevant un nouveau baiser qui me fait frissonner. Mes doigts glissent sur sa joue, son cou avant que je n’ose balancer une question dont je connais probablement la réponse. « Tu dois rentrer de suite ? » Murmurais-je laissant mes doigts glisser le long de son torse enfermé dans ce bout de tissu.




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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 18:48





Peut-être ? Taquinerie dans le ton de la voix, il ne pourra jamais s'empêcher de s'en faire tout de même, de lui rappeler de faire attention. Parce que c'est ainsi, qu'il ne peut en être autrement, tout simplement. Puis il souffle un rire, Jacob, face à la réplique de l'être cajolé. Oui enfin, les bobos par chez moi, c'est réglé avec un pansement et un bisou magique. Sourire tendre, éclipse solaire dont Caël ne peut mesurer l'importance. Terriblement rare, rarement ailleurs qu'ici. Mais il semble s'y brûler tout autant les ailes, Icare des temps modernes dans une relation qu'ils se souhaitent éphémère sans qu'aucun ne le veuille réellement. Complication. Alors finalement, il s'enquiert aussi du petit, demande après les nouvelles de la boule d'énergie qu'il a aperçu plus tôt. Et la réponse le fait sourire, légèrement. Baiser déposé, il hoche légèrement. Maigre mensonge. Ça va, merci... Le coeur qui tressaute, comme pour bondir contre les doigts qui passent près de lui, par-dessus la cage thoracique. Non, je peux rester encore... Il peut, oui. Il veut, surtout. Alors doucement, il casse encore cette foutue distance, revient chercher de ses lèvres les autres, revient dans un baiser quelque peu plus désireux, pressé par le temps sans l'être. Il a du temps, pour lui, pour eux. Pour faire vibrer l'interdit, pour faire vivre les passions clouées par la bienséance normalement. Ils éclatent avec délicatesse les contours de ces clous rouillés par le temps, par le fâcheux aussi.

L'entend-il, cet organe qui ne semble porter que son prénom à lui ? Au travers de ses mains qui reviennent sur lui, qui s'infiltre presque sans pudeur sous le haut, pour caresser le dos dont elles rêvent que trop, quand il n'est pas à portée d'être effleuré ainsi. L'entend-il, cette agonie sanguinolente qu'il apaise d'avec sa présence ? Au travers de ses regards pleins de tristesse quand il doit le quitter, quand il doit délaisser leur bulle pour retourner dans celle où nulle ne parvient à s'envoler sous la légèreté d'un rire. Tu écoutes quoi, Caël ? Lèvres qui viennent à se perdre sur son menton, qui embrasse la peau avec cette fièvre contre laquelle ils n'ont pas décidé de lutter cette fois encore. Une main au travers de ses omoplates, l'autre qui flirte avec une hanche, du bout de son pouce. Bouche qui dépose mille et un baisers, telles des promesses muettes dont on souffre qu'elles soient si peu verbales. Faudrait peut-être... Fermer le cabinet... Avant... ? Qu'il ose dire, comme une demande incongrue certainement, qui indique qu'il ne se leurre pas sur la suite, sur l'envie qui lui scie les jambes, qui l'empêche de partir d'ici alors que Pistache est hospitalisé. Il va être dur de le lâcher alors que Jacob est encore dans son cou, à s'enivrer des ivresses que seul cet adultère peut lui offrir. Tu sens bon... Confession, sans fard pour l'accompagner. Constatation offerte. Et finalement, Jacob, il relève le crâne pour le regarder encore, pour voir ses prunelles alors qu'il déglutît, qu'il ose se lancer un peu plus loin sur cette route qui lui sera fatal à terme. On... On pourrait passer... La soirée ensemble ? Raphaël n'est pas là. Il peut justifier son absence sans inquiéter madame. Et surtout, surtout... Il en crève d'envie.



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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 19:49





Peut-être…Je plisse légèrement les yeux comme pour lui faire comprendre que je sais que non, qu’il s’en fera pour moi. Chaque fois qu’il croise ma route, l’inquiétude se lit sur son visage, dans son regard, face à mes cernes évidentes, mon épuisement palpable. Seul pour gérer ce cabinet de plus en plus grand, seul pour accuser bien des épreuves. Il a sa femme à ses côtés, je n’ai personne, plus maintenant et là est sûrement le plus difficile. Rentrer et être seul, me souvenir d’un passé difficile à oublier, trop cruel. Mais je ne veux pas l’accabler, pas encore, pas maintenant. Peut-être qu’un jour, je prendrais cette excuse pour l’éloigner, pour lui dire de ne plus revenir, que sa femme passe avant toute chose. Mais ce soir, je n’y crois pas moi-même, je veux passer avant elle, avant cet anneau autour de son doigt et son rire ne fait qu’accentuer ce sentiment. Seigneur, que j’aime l’entendre rire, ce son telle une symphonie qui n’appartient qu’à nous. « J’en arriverais presque à regretter mon enfance…tu crois que si je me plains d’un bobo, j’aurais un bisou magique ? » Il est le seul à me voir ainsi, me faire réagir de la sorte. Mes sourires, mes rires, tout ça disparaît avec le temps, n’émerge que quand il est dans les parages. Il est source d’air frais et d’étouffement en même temps, quelle ironie quand même, quelle belle contradiction que voilà. Je respire et j’étouffe, je vis et je meurs dès qu’il est là.

Il sourit, hoche la tête. Il va bien. Mensonge. Je sais reconnaître un menteur, je fais pareil. Peut-être pour les mêmes raisons, ne pas l’inquiéter, ne pas faire en sorte de serrer son cœur. Mais la question, elle glisse entre mes lèvres. Je veux qu’il reste encore un peu, ne serait-ce qu’une heure ou deux. Pas seulement parce que l’envie d’ôter ces bouts de tissus est présente, comme à chaque fois que je le vois, non…mais simplement parce que j’en ai envie. Envie de l’avoir près de moi, sentir ses caresses, écouter son souffle. Et la sentence tombe, nous sommes condamnés. Il peut rester, jugeant ainsi les actes à venir. Ses lèvres s’écrasent de nouveau sur les miennes. Un baiser plus désireux, plus fiévreux alors qu’un soupire s’échappe de moi, soulagement, désir, les deux. Mes doigts s’accrochent de nouveau à son t-shirt, ses cheveux alors que je recule doucement pour que mon dos heurte le mur, l’entraînant avec moi. Je les sens, ses doigts brûlant sur ma peau, provoquant milles-et-uns frissons, alors que mon épiderme réclame à être libéré d’un quelconque vêtement pesant à présent une tonne. Mes doigts s’égarent sur sa peau, sous son haut, y repérant chaque courbe, chaque muscle que j’ai déjà eu le loisir de voir de plus près. Ma tête se penche légèrement, acceuillant ses baisers comme des caresses enivrantes alors que ma respiration, elle, devient plus lourde, plus chaude, moins régulière. Fermer la porte…c’est une idée, je souris en coin, presque taquin.

« Pourquoi professeur, j’ai droit à un cours personnalisé ? » Fallait que je la lâche cette vanne pourrie, le Caël d’autrefois faisant surface en sa présence. Mais je me tais, pince les lèvres alors que je suis immergé par ses baisers, ses caresses. Je sens bon…et lui alors ? Son odeur a quelque chose d’aphrodisiaque qui causera ma perte. Sa tête se relève, ses prunelles croisent les miennes. Sa demande me laisse perplexe, mais ce n’est qu’une fraction de seconde. Si j’accepte, nous sommes voués à foncer tête baissée dans des souffrances abominables, à croire que je suis de nature masochiste. Mes doigts se posent sur sa joue, mon pouce caresse légèrement sa lèvre inférieure alors que je murmure simplement. « si tu le voulais, tu pourrais même rester toute la nuit Jacob. » comme un aveux interdit, un aveux qui ne pourra jamais trouvé de réponse correcte. Mais qu’importe, je reviens prendre possession de ses lèvres d’une façon plus désespéré, comme pour le faire taire avant de rompre le contact et lui sourire. « Viens…autant aller chez moi. » Un dernier baiser avant que je m’arrache à lui avec difficulté pour lui faire signe de me suivre et traverser un couloir, puis une porte et enfin, entrer dans la maison accolée au cabinet.





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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 20:52





Peut-être est-ce parce qu'il a réclamé un bisou magique qu'il a eu droit à ce baiser sur le bord des lèvres ? Une possibilité parmi une autre, alors qu'ils sont bien ainsi, l'un contre l'autre, jusqu'à ce que ça dérape doucement mais sûrement. Pied mis dans l'engrenage, piège qui se referme de toutes ses dents sur la cheville, qui brise l'envie de s'en aller. Alors il dit qu'il va rester, qu'il n'a pas à partir maintenant. Alors il le formule tout autrement aussi, du bout des lèvres, de sa bouche toute entière. Et il se rend fou. Et ils se rendent magnifiques. Beauté cruellement à tenir bien loin de tous les regards. Alors il lui propose de fermer la boutique. Il rit de bon coeur encore, la joie qui s'écrase contre la peau qu'il convoite. En effet, sait-on jamais ! Et c'est sans doute tout cela qui le pousse à lui demander à rester pour toute la soirée. Suspendu à ses mots, tel l'équilibriste qui se demande si c'est une bourrasque de vent qui lui vient en face, alors qu'il a fait ses premiers pas au-dessus du vide. Et le pouce se fait accueillant, cueilleur d'un souffle que lui seul peut affoler ainsi. J'aimerais pouvoir... Qu'il en rêve, oui. De plus en plus souvent. Et quand il rouvre les yeux, ce n'est pas le visage qu'il voulait trouver, à ses côtés. Alors la salle de bain est devenu son purgatoire à lui, son refuge pour y délaisser les espoirs interdits.

Lui aussi est désespéré à sa manière, alors qu'il répond à ce baiser avec ferveur. Celle-ci même qui peut nous pousser à croire qu'on a encore des ailes, quand tout est foutu, qu'on se sait condamné. Ligne verte dépassée, ou rouge, qu'importe. Incartade qu'on écarte un instant, afin de le guider dans les lieux, afin de les quitter, de passer au personnel. Sur la route, il envoie un sms à sa femme, pour prévenir qu'il va en profiter du coup pour boire un verre avec un ami, de ne pas l'attendre pour le dîner, après avoir donné des nouvelles du chat. Une réponse qui lui dit de faire attentions sur le retour et déjà, ils sont dans la partie maison du lieu. Téléphone abandonné sur le coin d'un meuble, mains libérées de toute chaîne, pour quelques heures au moins. Verrou crocheté. Elles viennent à se glisser encore autour de Caël, indécence qui vient à agripper les êtres alors que la puissance de l'impuissance se fait ressentir. Il se colle à lui, prend possession de ses lèvres avec une passion qu'il ne cherche plus à camoufler depuis de longues minutes déjà, de si courtes semaines aussi. Caël... Prénom murmuré alors qu'il se consume, que les tissus supérieurs trouvent déjà terre, comme des armes baissées dont on ne voulait de toute manière plus. Délaissé le temps des tranchées.





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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 21:22





Il aimerait pouvoir, confirmation d’une impossibilité, d’un départ qui aura lieu, comme toujours, comme à chaque fois. Comme un voleur qui fuit les lieux d’un crime, comme un criminel abandonnant sa propre victime. Je ne peux pas lui en vouloir pour ça, mais au fond, c’est une rengaine amère, une ritournelle trop cruelle. Il part et revient, revient et part, sans jamais s’attarder, sans jamais véritablement rester. Je profite de sa douceur, de nos échanges l’espace de quelques heures avant qu’il ne m’échappe de nouveau et que ma gorge se noue, que l’abandon refasse surface. Rose a fait pareil, elle est partie durant deux années pour ensuite revenir, réouvrant les blessures béantes qu’elle a laissée sur son passage. Jacob le fait aussi, d’une façon plus éphémère, mais tout aussi cruelle. Mais je me tais, je viens chercher ses charnues avec les miennes d’une façon désespérée, d’une façon plus désireuse de le faire taire. Tais-toi, je sais. Oui, je sais que tu partiras, que tu t’envoleras retrouver celle qui partagera ton lit, encore et encore, jusqu’à ce que la mort vous sépare. Parce qu’il n’y a pas d’autres options, que je sus le pion qui finira par se faire démolir dans cette histoire. Peut-être, sûrement. Désirer plus ne me servira à rien, rêver davantage ne fera que faire souffrir encore un peu plus. Alors je prends ce que j’ai, je regrette après, un peu, juste son départ, pas le reste. A la place, je l’entraîne vers chez moi, vers ces murs qui cacheront nos méfaits.

Je me déplace en silence, j’entends le bruit de ses doigts qui pianotent sur l’écran, la vibration d’une réponse. C’est elle…et étrangement, ce n’est pas du malaise qui s’échappe de moi, mais bien une certaine colère, une envie de prendre ce qui est à elle et c’est ce que je vais faire. Ce qui est légalement à cette femme sera, pour quelques heures, plus à moi que ça n’a jamais été le cas pour cette inconnue. La porte s’ouvre, se ferme, se verrouille. Plus rien ne peut nous arriver. Les chiens sont dans le jardin, les animaux sont dispersés, même eux ne pourront pas déranger. Mon corps est de nouveau attiré vers le sien, un nouveau baiser sans plus de retenue. Le barrage s’écroule lourdement en même temps que nos hauts qui s’évaporent, laissant la peau nue se trouver, se retrouver une fois encore. Mon prénom est murmuré, comme une mélodie déplacée et pourtant, bien réelle, bien accueillie. Soupire qui s’égare, meurt contre ses lèvres, je laisse mes doigts s’aventurer sur la peau de son dos, de son torse, mourant parfois dans ses cheveux. Je ne cherche même plus à cacher le désir qui s’empare de chaque pore de ma peau, de chaque muscle de mon corps. Je le désir. Corps et âme réuni, je le désir tout entier, de tout cet être qui hurle d’envie comme d’un certain désespoir de succomber encore, de devoir une fois de plus le laisser s’en aller après avoir être unis à lui.





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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 21:57



Dernière édition par Jacob Bermejo le Dim 10 Fév - 7:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptySam 9 Fév - 22:30

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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptyDim 10 Fév - 8:23







Il y ce silence essoufflé, pour que l'air puisse retrouver la route vers les poumons. Ces derniers qui pompent tout avec des grandes goulées, alors que les doigts de Jacob reviennent caresser la mâchoire de l'amant. Les prunelles ne le quittent pas de vue, la bouche non plus ne perd pas l'horizon de cette peau à cajoler encore. Il y a encore la chaleur de leurs peaux qui les préservent du frais de la pièce en comparaison. Nouvelle inspiration, presque aussi gourmande que les précédentes. Doit-il se taire, Jacob ? Encore une fois ? Ou faut-il un tant soit peu parler. Il ne compte pas repartir tout de suite après, alors il peut prendre son temps pour parler. Ou bien, est-ce justement l'occasion de tergiverser pour les heures à venir, parler de tout, de rien aussi. Tu es magnifique... À ses yeux, il l'est. Et même quand il n'aura plus le droit de lui avouer au détour d'une respiration en berne, il continuera de le penser. À jamais condamné dans des dédales sans Ariane pour le guider. N'est-il finalement pas le Minotaure, ainsi ? Sans doute partagent-ils la même solitude.





Dernière édition par Jacob Bermejo le Lun 11 Fév - 11:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptyLun 11 Fév - 10:52







« Arrête…j’ai une tête à faire peur… » Je bouge légèrement, me love davantage contre lui, mon visage venant se cacher dans son cou alors que je laisse son odeur s’incruster en moi comme un parfum fait sur mesure pour ma petite personne. L’espace d’une seconde ou deux, je suis silencieux, totalement, les yeux fermés comme prêt à sombrer dans un sommeil que je ne peux pas me permettre…Dormir n’est pas une option, j’ai encore quelques heures à ses côtés, mais également du boulot qui m’attends. Poussant un léger soupire, un baiser qui se pose dans son cou et je me faufile pour tenter de me redresser. « Une douche ? » Dis-je en lui souriant tendrement. Autant expérimenté le plus d’expériences possibles en peux de temps. Un repas, ne douche, une vie ensemble qui ne verra probablement jamais. « Et après, on pourra manger un bout…je ne suis pas un grand cuisinier, mais je me débrouille, la preuve, mon fils n’a pas encore fini intoxiquer. » Dis-je en riant légèrement, me penchant pour enfiler mon sous-vêtement.





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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptyLun 11 Fév - 11:45





Un sourire naît des cendres de ceux qui se sont éteints avant tout ceci. Un qui contient cette même tendresse dans la manière dont s'étire les lippes. Alors imagine quand t'es à ton top. Taquinerie dont il ne peut empêcher l'existence, il souffle un rire avant de recueillir l'amant contre lui, de le couvrir un peu plus encore de ses bras en le serrant contre lui. Et il ferme aussi les yeux, Jacob, comme pour fuir le reste. Comme pour qu'à jamais les sensations se gravent dans le cervelet, que la mémoire ne puisse jamais lui faire défaut. Il associe tout ceci à des rêves de douceurs, à des paysages où il aimerait se vautrer. Comme là, à cet instant, contre cet homme qui ne devrait pourtant pas l'être. Pas à ses côtés, pas ainsi. Mais le mal est fait, plus que consommé même. Qu'une expérience, qu'il s'était juré par le passé, avant de se résoudre à comprendre qu'un démon intérieur l'habitait et qu'il préférait les chairs masculines. Parfois, il se surprend à se dire qu'il aurait aimé être une femme, parce que tout aurait été plus simple. Mais il tient à sa masculinité, même si elle se retrouve comme castrée par ce mariage factice, alors ses pensées du genre ne vont jamais très loin. Il profite, le temps qu'il lui est offert, de Caël. Tic, tac, tic, tac, font les bombes.

Et quand ce dernier se redresse, Jacob rouvre les yeux, l'avise et hoche doucement la tête. Avec plaisir... Pas même pour effacer les preuves, juste pour le plaisir de lui laver la peau, de l'explorer tout autrement encore, sans désir pour le pousser à une consommation trop rapide. Profite, Ulysse, tant que tu as pieds à terre. Il se retrouve assis à son tour, l'avise faire et vient à lui embrasser l'arrière d'une épaule dénudée, avant d'y poser sa joue, pensif, avant de rire à la réflexion finale. Heureusement pour lui ! Je peux préparer à manger aussi si tu veux, pendant que tu vas voir si tes locataires vont bien ? Proposition. Peut-être est-ce le plaisir de lui faire à manger, de le voir découvrir ce qu'il est capable de faire. Ou une prochaine fois... Il se mord la lèvre, avant de se redresser, d'attraper ses vêtements pour les porter jusqu'à la salle de bain, restant nu comme au premier jour pour sa part afin de déposer le tout dans un coin de la salle d'eau une fois qu'ils s'y trouvent. Il observe un instant le jean, se souvient d'où elle se trouve, la pomme empoisonnée, avant d'en revenir à Caël. J'ai le droit de te laver les cheveux ? C'est demandé avec une certaine candeur, avec ce sourire lumineux d'un gosse facile à contenter, qui demande un bonbon comme on pourrait souhaiter la lune. Astronaute d'un jour.

Quand ils se retrouvent sous l'eau, il laisse celle-ci effacer les premiers sillons des chairs, avant de se saisir du gel douche et de venir étaler ses paumes sur le corps adverse, dans ce même temps où les lèvres reviennent chercher après les siennes. Baiser sensuel, au vu de ses doigts qui parcourent les jalons que la musculature offre. Et puis la tête dévie, revient à se positionner près du cou, pour le pourvoir des mêmes caresses que la bouche peut offrir. Le savon qui s'étale alors qu'il ferme les yeux depuis tout à l'heure pour laisser rouler les gouttes sur ses paupières. Un soupir d'aise s'échappe de Jacob, face à cet instant. Il remonte de ses paumes le long du dos de Caël, profite du voyage offert. Pleureras-tu, quand il faudra prendre le large, Ulysse ? Je pourrais rester comme ça des heures... Qu'il confesse, avant d'en rire un peu, sachant pertinemment que ça ne sera pas possible. Il aime à se dire que c'est uniquement parce qu'ils n'aimeraient pas finir la peau plus fripée que celle d'une Moire, mais il sait très bien dans le fond qu'il ne s'agit pas réellement de ça. Il redresse la tête, rouvre finalement les yeux pour laisser ses prunelles retrouver les autres. Shampoing ? Le coin des lèvres qui se soulève, dans un air mutin et Caël ne peut soupçonner à quel point il ne peut qu'appartenir qu'à lui. Non-dit, purulent.



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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptyLun 11 Fév - 22:57





Ses bras se ferment davantage autour de moi, un soupire s’égare entre mes lèvres alors qu’un frisson caresse mon épiderme. Sensation étrange que voilà. Je m’y sens tellement bien, dans ses bras. Dans cette position, je pourrais rester des heures, toute la nuit. Oui, je pourrais y rester bien plus longtemps. Je souris à ses paroles mais ne relève pas, je sais que quoi que je dise, Jacob trouvera que je suis beau. Je ne me trouve pas extrêmement beau, sortant de l’ordinaire. Mais peut-être qu’il pense pareil de lui, alors que moi, je le trouve magnifique. Ces cheveux foncés, ce regard charismatique et doux, torturé aussi. Ces traits charmant, cette barbe qui orne sa mâchoire. Il a tellement pour plaire aux autres, je ne doute pas que sa femme doit le trouver merveilleux, doit se dire qu’elle est chanceuse d’avoir un homme comme lui à ses côtés. A cette idée, ma gorge se noue, mon cœur se fend. Non, je ne dois pas recommencer à y penser, l’heure de la séparation n’a pas encore sonné, elle n’est pas encore là. Nous avons encore quelques heures devant nous, nous avons encore de quoi profiter ensemble avant que les cœurs et les âmes se déchirent avec virulence. Posant un baiser contre son bras, je me détache de lui. Séparation difficile mais nécessaire, j’ai l’impression d’être tout collant ce qui en soit, n’est pas spécialement faux. Ce genre de débat laisse des traces, j’ai besoin de me décrasser mais en profite pour l’inviter à le faire avec moi.

Il accepte et ça me fait sourire de sentir son baiser posé sur mon épaule. Un simple acte sans grande implosion mais tellement tendre, tellement agréable. Malheureusement, chaque acte qu’il fera laissera sa marque, fendra davantage mon myocarde quand toute cette mascarade cessera. Au fond, je sais que ce n’est pas vraiment de l’attachement, non, il y a bien plus. Quelque chose s’est faufilé en moi, traitre poison, éveillant des sentiments qui sont aussi beaux que douloureux. Je me déteste de tomber amoureux d’un homme marié, inaccessible. Comme si je n’en avais pas assez bavé…Il propose de faire à manger ou une prochaine fois…Mais y aura-t-il une prochaine fois ? Je n’en sais rien. Je ne sais même pas si je serais capable, après ça, de le voir revenir sans en avoir de nouveau davantage, sans savoir me contrôler. Parce que cette étape, elle sera profondément gravée dans ma chair à vif. « Et bien, proposé si gentiment ! Je ne peux pas refuser…Puis comme ça, je pourrais faire les soins pendant que monsieur sera au fourneau. » Image trop agréable d’une vie qui aurait pu exister, que nous aurions pu mener à deux si elle, elle n’avait pas été là. Je me redresse, attrape mes vêtements et vais dans la salle de bain avec lui. Sans plus de cérémonie, je pose mes propres vêtements dans le bac à linge salle après avoir récupéré ce qui traînait dans les poches. Je n’ai pas oublié ce qu’il y a dans la sienne…

Face à sa question, je tourne un regard taquin vers lui, un sourire sur le coin des lèvres. « Avoue que t’adore mes cheveux, mais si tu laves les miens, je lave les tiens. » Dis-je en pointant un doigt vers lui, venant déposer un baiser sur ses lèvres alors qu’il est nu comme un nouveau-né. Mon boxer enlevé et balancé au linge, je file dans la douche italienne assez grande pour contenir nos deux corps avec aisance. L’eau chaude coule, vient dénouer mes muscles d’une façon agréable…tellement agréable. Mes lippes se retrouvent visées aux siennes, mes doigts glissant autant sur sa peau que les siens sur la mienne. Du gel douche s’étale sur nos corps alors que je soupire face à ses lèvres qui dévient, qui viennent s’attaquer à mon cou. Seigneur, si je pouvais faire ça toute ma vie, pour sûr, je le ferais sans hésitations. Frissons qui parcourent de nouveau ma chair, j’imite ses gestes, ses caresses, cherchant à le combler autant qu’il me comble. « Moi aussi… » Murmurais-je tristement, sachant parfaitement que ce n’est pas possible, que ce n’est qu’un doux rêve, qu’un vœu qui ne se réalisera pas. Mes iris retrouvent les siennes et le shampoing est réclamé. Face à son sourire, je ne peux pas m’empêcher de rire doucement. « D’accord, d’accord. Tiens. » Dis-je en prenant le shampoing pour le lui mettre dans la main, me tournant pour me retrouver dos à lui alors que mon bras se tend et que ma main prend appuie sur le mur italien.

Je me laisse faire, docile comme jamais, le laissant s’amuser alors que je profite sans hésitations. Une fois mes cheveux lavés, je fais en sorte de me retourner et d’échanger nos places. « Ok, à toi maintenant monsieur Bermejo. » Sourire amusé sur les lèvres, je fais pareil avec sa chevelure sombre. Mais une fois terminé, je passe mes bras autour de sa taille, colle mon torse à son dos alors que l’eau continue à couler. Silencieux, lèvres posées contre son épaule, je tente d’immortaliser cet instant précis avant que tout s’arrête.




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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptyMer 13 Fév - 22:47





Ainsi il sera de corvée de repas, même s'il n'en s'agit pas d'une, quand il ressent autant l'envie de lui préparer quelque chose. Sourire qui illumine la façade si morne en dehors d'ici, comme si le courant qui passait entre eux était significatif, comme s'il avait su trouver ce qu'il manquait pour alimenter le robot, lui donner des allures d'être humain. La tendresse qui se jette en avant, tout en lui, et le voici à embrasser une épaule, à avoir envie de se perdre contre sa peau encore, sans plus aucune autre excuse que ce besoin profond de la connaître par coeur. Mais pour l'heure, la douche ouvre ses bras aqueux et il souffle un rire, face à la remarque de Caël. Je ne peux rien te cacher ! Sourire encore, ce gosse à qui on vient d'offrir la lune. Avec plaisir... Cela lui sied très bien de sentir ses mains entre ses mèches, déjà rendue folles, tout comme lui. Tragédie Grecque ou Shakespearienne ? Dans tous les cas, l'horizon est bien noir, plein d'une tempête qui renversera les deux, les coulera au fond des océans où les amants qui s'aiment ne finissent jamais ensembles.

Mais, en attendant, ils peuvent bien continuer de s'illusionner quelques instants. Alors la douche prend des allures de monde imaginaire où ils peuvent oublier l'extérieur, n'être que dans l'écrin que les bras forment à s'enrouler autour de chacun. Des allures de serpents, avec ces peaux mouillées, telles des écailles qui bientôt iront pour muer et tomber. Profitez, tendres mannes, votre fin est déjà actée. Et un nouvel acte qui débute, alors que le shampoing est mis entre ses mains, que le dos s'offre à sa vision et qu'il pourrait ré-itérer ses propos tant il le pense encore si fort. Splendide, l'Adam. L'inspiration, les pognes qui viennent à se perdre entre les cheveux, faire mousser le tout et s'offrir un sourire que Caël ne peut voir. Celui de l'amouraché qui vit cet instant comme une bénédiction. De ce Cupidonné qui n'a pas vu venir la flèche. Bang, en plein coeur, dans le noir de la nuit, dans le creux de ses sourires. Sa bouche qui embrasse encore la nuque, avant de venir lui masser doucement les épaules après s'être occupé du crâne. Quelques minutes, avant de prendre le pommeau de douche pour chasser le savon qui pourrait piquer les yeux. Et quand vient son tour, il laisse Caël mener la barque jusqu'au prochain rivage, le laisse faire à sa manière aussi.

Les yeux fermés face aux attentions, avant de les rouvrir pour voir les cordes que sont ses bras, autour de lui. Un silence, juste ce bruit d'eau, avant de venir poser ses mains sur les avants-bras, caresse ceux-ci avant que sa tête ne bascule légèrement en arrière, pour se caler contre la sienne. Et le pulpe des lèvres qui se pressent contre une tempe trempée, alors que les rideaux de chair se ferment derechef. Et Dieu sait comme le coeur déborde à la même allure que l'eau peut rejoindre le siphon. Qu'il aimerait lui murmurer les mots qu'il n'accorde qu'aux animaux pour le moment. Qu'il répète du bout des lèvres, parfois, à Elisabeth quand elle attend après ceux-ci, quand elle vient de les partager. Il bénie parfois leur pudeur mutuelle qui pondère tout ces élans-là. Finalement, Jacob redresse la tête pour se tourner, refaire face à Caël. Et entre ses paumes, le visage de l'amant, pour revenir chercher après ses lèvres avec une lenteur effarante, celle-ci même que les sentiments confèrent. Quand la passion est bel et bien là, mais qu'elle n'est pas seule. Qu'on la délaisse pour exprimer tout autre chose. En a-t-il conscience ? Œillères sont de mises, Pinocchio sera un vrai petit garçon !

Baiser distillé, front qui retrouve l'autre, les cils pleins d'eau, qui perle au bout de ceux-ci. Il inspire, remarque la vapeur qui s'installe confortablement dans la pièce. Les peaux rougissent au fur et à mesure qu'ils s'ébouillantent et se plantent des échardes dans le coeur. On sort... ? Qu'il lui propose, sans en avoir réellement envie. Pourtant il serait temps de retrouver la quiétude que les vêtements peuvent offrir, se priver de la peau de l'autre. Alors il n'y a plus d'eau pour couvrir le bruit des battements de coeur, dans la tête de Jacob. Il emprunte une serviette à son hôte du soir, s'essuie avec sans vigueur, trop occupé à lorgner encore sur Caël, à se nourrir de cette vision qui peut-être sera la dernière de ce genre. Puis il lui sourit, quand il a fini d'effacer les traces du délit. Vêtements qu'on enfile, alors qu'il parle encore. J'ai le droit de fouiller dans les placards de la cuisine, ou il y en a de condamnés ? Qu'il sache s'il y a des péchés mignons à éviter, à penser à ce qu'il pourrait faire comme repas, pour ce soir. Quel goût aura la trahison, dites-voir ?



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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptyLun 18 Fév - 17:47





Rêve illusoire d’un avenir qui ne viendra pas, qui n’existera pas. Douce cruauté quand les choses cesseront, quand la réalité reviendra. Je veux repousser cette évidence malsaine, je veux repousser la réalité le plus longtemps possible, le plus souvent qu’il m’en sera donné. Parce que ce soir, il est là. Pour quelques heures, quelques instants. Oui, il est là, dans cette douche avec moi, laissant vagabonder nos doigts comme deux êtres normaux, deux êtres sans histoires. Nous chassons les autres pour que notre bulle soit parfaite, pour que notre bulle ne puisse pas exploser, pas imploser. J’aimerais qu’il en soit comme ça éternelle, j’aimerais qu’il en soit ainsi encore et encore. Malheureusement, je sais que ça ne sera pas le cas, que rapidement, les choses redeviendront comme elles étaient. Lui chez elle, moi chez moi, nous séparés. Plus d’équations, juste des virgules, des points, nous séparant. Pourquoi cette idée est-elle si difficile à accepter ? Pourquoi avoir accepté le rôle de l’amant ? Pourquoi avoir succombé encore une fois à ses baisers, son regard, ses sourires ? Je n’en sais rien. Peut-être suis-je devenu l’un de ces mecs accros aux conneries, accros à ce que je ne peux pas avoir. Oui, sûrement, très probablement. Ça causera ma perte, notre perte et ce jour-là, les choses seront sûrement bien trop difficiles à gérer. Mes bras entourent son corps, ses doigts caresses mes bras. Un moment à nous, un moment qui ne fait que nous enfoncer davantage vers des tourments à venir.

Mais l’heure est venue de stopper les choses, de sortir de cette pièce à la fumée qui rempli la pièce. « Oui, on sort. » Dis-je en souriant doucement, déposant mes lèvres sur les siennes ne dernière fois. L’eau se coupe, je me glisse hors de la douche italienne attrapant une serviette, lui en tendant une autre pour lui. Me séchant calmement, je peux sentir le regard de Jacob sur moi, ce qui me fait sourire, me flatte aussi. Je n’en sais trop rien, j’aime sa façon de m’observer, sentir la sensation de ses iris posées sr mon corps. Une fois séché, j’enroule la serviette autour de ma taille et sort pour aller chercher des vêtements propres et revenir dans la salle de bain m’habiller auprès de lui…impossibilité de trop m’éloigner, de perdre ne serait-ce qu’une seconde alors que le temps nous ait compté. Face à sa question, je secoue négativement la tête. « Je n’ai rien à cacher, tu peux fouiller les armoires sans soucis. Je pense que tu devrais trouver de quoi manger…y’a pas mal de choses dans le frigo, les congélateurs, les armoires. J’ai été faire les grosses courses récemment, donc, c’est plein à craquer. » Dis-je en riant légèrement alors que j’enfile enfin mon jeans, mon t-shirt noir assez banale et sans grandes extravagances. Une fois fait, je sors en sa compagnie attrapant mon portable que je glisse dans la poche de mon jeans. Oui, je n’ai pas oublié que des pensionnaires attendent mes soins.

Revenant sur mes pas, je glisse une main sur sa taille, posant mes yeux sur son visage, ses cheveux encore humides. « Je vais aller m’occuper des malades, je reviens d’ici une heure à mon avis…j’en ai pas mal et j’ai quelques soins à procurer. » Baiser voler, baiser désespérer…peut-être ne sera-t-il plus là quand je reviendrais…seigneur, ne me puni pas pour craindre le pire. Pitié, ne m’empêche pas d’aimer trop fort, là où je devrais être indifférent. « Essaye de ne pas foutre le feu… » Dis-je en riant doucement avant de m’éloigner, choppant ma blouse blanche étalée sur le sol lors de notre arrivée. Je l’enfile, m’offrant déjà un air plus professionnel, plus sérieux. « A tout à l’heure, je te donnerais des nouvelles de ton gros matou, de toute façon, je ne suis pas bien loin…fais comme chez toi. » Comme chez toi…je m’enfuis, je m’évade avant que la culpabilité vienne à me ronger davantage qu’elle ne le fait déjà.




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Jacob Bermejo

Jacob Bermejo

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MessageSujet: Re: Bad company (Caël)   Bad company (Caël) EmptyVen 22 Fév - 12:08





Il aimerait ne jamais le quitter du regard, Jacob. Aimerait s'écorcher à jamais sur cette vision toute singulière, cette simplicité qui se dégage de ce simple geste. Mais il est déjà l'heure de se rhabiller, de remettre ses vêtements qui flaire bon le mensonge, d'aviser l'autre et lui poser les questions, se tenter à l'humour comme on se tenterait à l'amour. Un peu gauchement, sans doute. Jacob n'est fait que de maladresse, quand il ne se cache pas. Alors il pose la question de s'il y a des secrets dans les placards, tente de faire rire l'amant et n'en résulte qu'un sourire face au rire de Caël. Qu'il aimerait l'entendre chaque jour que Dieu fait. Et à Jacob, de se demander pourquoi Dieu les faits, ces fameux, pour ainsi le priver de cette écoute. Entendu, j'espère que ma cuisine te plaira ! Il espère, oui. Ça devrait aller, mais il y a toujours ce stress stupide que ça ne soit pas assez. Jamais assez, Jacob ! Ils sortent de la salle de bain et le coeur se fane légèrement, quand il s'éloigne. Pour mieux fleurir, quand il revient pour une dernière attention. Les pognes du trentenaire qui se pose de part en part de Caël, les yeux qui fixent les siens, le sourire léger sur le bords des lèvres. Il écoute et acquiesce légèrement. Entendu... Une heure, c'est si long. Il n'ose pas lui demander s'il peut venir le déranger durant, s'il termine avant. Il n'a pas besoin de s'incruster autant dans cette vie-là. Alors il lui rend son baiser, les mimines qui sont remontées jusqu'au visage pour en caresser les joues, les mâchoires. Et il souffle un rire à son tour, alors que Caël s'éloigne finalement, et que lui reste planté là. Même pas une petite flamme ? Il croise les bras contre son poitrail, tente sans doute de se réchauffer l'âme ainsi. À plus tard, travaille bien ! Sourire, avant qu'il ne retombe quand il n'y a plus personne pour l'admirer.

Il observe la maison sans oser déloger ses pieds d'où ils se sont ancrés. Le regard se fait circulaire, la solitude lui dévore la tête. La culpabilité s'imprègne dans les pores de la peau et finalement, il inspire pour doucement se décider à bouger, pour ramasser les affaires qui traînent encore, les chaussures oubliées au canapé, le reste aussi. Il plie les fringues, les laisse sur un bout de canapé, avant d'aller à la cuisine. Il a une heure pour cuisiner un repas et se décide après avoir fouillé à se lancer dans un Fish & Chips, anglais qu'ils sont et qui ne déroge pas aux règles. Il trouve après le tout, se lance dans la préparation qui lui occupe l'heure, entre la friture à faire et les frites qu'il s'évertue à faire maison. C'est simple, mais ça lui permets de ne pas s'entendre trop songer. Quand le tout cuit, il met la table, prépare le tout, trouve deux petites bougies et hésite, avant de les laisser où elles pouvaient être... Pour finalement y revenir et n'en prendre qu'une. Et si Caël l'interroge, il lui dira que c'était pour l'odeur, alors qu'il a déjà mis à aérer le tout après la hotte pour évacuer le tout. Qu'une excuse parmi d'autres. Et quand on parle du loup, on en voit le bout du museau qui se pointe de nouveau, pour découvrir un Jacob qui a emprunté un tablier. Et celui-ci qui tourne la tête vers le vétérinaire. Et sa face qui s'illumine déjà. J'ai rien brûlé ! Qu'il s'exclame joyeusement, sans doute trop. Tel un chien fidèle - quel douce ironie - heureux de retrouver celui pour qui ses pensées n'ont de cesse d'aller. Ça a été de ton côté ? Comment va donc Pistache ?



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