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 s'aimer même si c'est pas vrai, alma

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Maks Ovcanič

Maks Ovcanič

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 154
∴ PSEUDO : vaas
∴ FACE : bernthal
∴ MULTICOMPTES : ledger (hardy) & shelby (labeouf)
∴ CREDITS : à venir
s'aimer même si c'est pas vrai, alma AM1SOmV
∴ AGE : trente-neuf foutus balais, déjà bien abîmés -par les coups et sa vie d’camé-.
∴ STATUT CIVIL : au coin de leurs lèvres un goût de dévotion et sur leur peaux, les marques bleues de la passion. chaque nuit un corps à marquer, pourtant seul pour toutes les posséder.
∴ OCCUPATION : avant de détruire des coeurs autant que des corps, il n’était rien d’autre qu’un habile voleur d’or. les doigts scarifiés par les lames du bois et les articulations écrasées par cette foutue foi. il est charpentier, bâti les squelettes des baraques pour mieux les violer, connaître le moindre recoin de leur intimité -on n’change pas c’qui est inné-.
∴ ADRESSE : #31 solent road. quatre murs pour pénitence, le corps de zola pour pitance.
∴ SUJETS EN COURS : jean ∴ monroe (2) ∴ zola ∴ alma ∴ lara et isak ∴ damon ∴ myra

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MessageSujet: s'aimer même si c'est pas vrai, alma   s'aimer même si c'est pas vrai, alma EmptyMer 6 Mar - 21:43

c'est devenu récurrent -mais jamais lassant-, ses pas qui le guident inlassablement vers cet endroit qui suspend les instants. il avait probablement trop picolé. ou plutôt trop consommé la moindre merde qui lui tombait sous l'nez. pas spécialement marqué. pas fortement éméché -pas l'allure du bourreau qu'il peut parfois porter-, mais assez pour se laisser porter par c'désir qui depuis longtemps semble lui résister. par fatalité et non par acquis de conscience, le serbe avait laissé au pied d'son lit peu douillet sa bécane bien trop aimée pour un foutu monstre d'acier. y'a que sa vieille carcasse qu'il a emmené sous son aile, l'air dans les naseaux qui lui ravive la cervelle. il sait où il va mais s'laisse guider par ses pas. parce que tout c'qu'il veut, c'est rejoindre le mystérieux de ses bras.

et il sait pas pourquoi,
il s'retrouve planté là.
et il sait pas pourquoi,
ses tripes réclament sa voix.


il est à peine dévisagé par les vigiles qui reconnaissent sa gueule et son porte-feuille fragile. sur son passage y'a les portes du bar qui s'ouvrent et dans ses pupilles abîmées, le red lion qu'il redécouvre. son attention qui s'agite, sa mémoire qui visite. rien à voir avec le charmant bistrot de journée. tout autour ce sont des créatures qui s'animent, des mirages brodés pour plaire aux plus insatisfaits. alors il s'avance, maks, entre dans la danse. ses yeux qui sont happés par la moindre courbe qui devant lui entame un déhanché. si éden avait un nom, un visage et une odeur, elle serait à l'image de ce jardin aux milles couleurs. son coude qui frappe le bois et son cul qu'il fait glisser sur un tabouret encore froid, le serbe marmonne entre ses doigts le nom trop de fois énoncé de ce qui va, ce soir, meurtrir son foie. caipiroska, comme d'habitude. y'a sa langue qui frappe ses dents, mettant en lumière son -presque oublié- accent. et ses yeux qui errent partout sauf sur les mains qui s'apprêtent à le servir. il a l'esprit ailleurs, l'esprit jubile. il cherche comme un prédateur ces traits subtils. et c'est comme une hyène bredouille qu'on lui sert sa liqueur, qu'il prend son verre et va voir ailleurs. j'vais là-bas. tu lui diras. un index pour indiquer le lieu de son repos, comme un son de déjà vu dans l'écho d'ses mots.

ses os qu'il laisse choir dans le moelleux de la banquette. toujours à cette même table, ce même coin -toujours cette même foutue requête. une gorgée. les secondes qui défilent. puis une deuxième. et c'est la silhouette qui apparaît, celle expressément demandée. il a c'même sourire carnassier qui lui déchire les lippes lorsqu'il pose ses pupilles indélicates sur cette étrangeté qui l'étripe. salut chérie. elle s'approche, alma, avec toute la volupté qui le rend fou à lier. il lève un bras qu'il échoue sur le dossier du canapé. qu'elle vienne près de lui, que leurs genoux se touchent, que leurs hanches s'effleurent et qu'elle pose innocemment cette main sur son coeur. tout ça n'était qu'un jeu, qu'un spectacle onéreux. il commande un brin d'attention, une once d'affection. elle lui offre sa dévotion, ses longs cils qui battent papillons. j'ai presque cru qu'tu s'rais pas là. elle prend place avec la douceur d'une plume égarée, il l'accueille avec intérêt. elle est cette fantaisie, ce p'tit goût de reviens-y. elle est cette incompréhension de n'pas avoir cédé à la tentation. car malgré l'espoir qu'il garde dans la poche de son blouson, de la brune il n'entend qu'un seul murmure. non.

lui montrer qu'c'est pas charnel.
qu'y a bien plus réel,
que d'se sentir immortel.
un brin d'habituel,
pour si peu d'exceptionnel.
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