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 (2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse

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Romy Wilson

Romy Wilson

welcome to hill head ☽ member
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∴ FACE : suki waterhouse.
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∴ AGE : la vingtaine dépassée. la trentaine qui s’approche à grands pas. l’angoisse de souffler ces bougies supplémentaires. l’incertitude de cet avenir qui se profile. vingt sept ans aujourd’hui qu’elle est née à l’hôpital de hill head. elle est une fille du pays.
∴ STATUT CIVIL : resque en couple, pas très loin de l’être mais en même temps pas vraiment. c’est flou dans sa tête. mais elle ne cherche pas à répondre aux questions trop sérieuses.
∴ OCCUPATION : elle travaille de chez elle, romy. elle est graphiste à son compte, elle bosse sur son ordinateur la journée et le soir, elle bascule chez les kelev. trésorière depuis un an pour le circuit, elle gère les comptes. lourde responsabilités que de remplir le livre des dettes.
∴ SUJETS EN COURS :
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MessageSujet: (2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse   (2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse EmptyMar 5 Fév - 21:09


Just a young gun with a quick fuse
@Arthur Ridley & Romy Wilson


OCTOBRE 2015. incompréhension la plus totale. deux corps qui s’emmêlent. sans réelle connexion. alchimie absente. un mauvais jeu de logique. un rubik’s cube mal fini. pièces du puzzle encore sur le côté. quelques questions sans réponses. c’est flou et fouillis. incompréhensible. les vêtements qui tombent. rapidement. la précipitation prend le pas sur la délicatesse. pas de violence pour autant. quelques pressions plus fortes. des poignes fermes sur son corps. certaines marques resteront. rouges vifs ce soir, rose pâles demain. souvenirs de cette décision impossibles à effacer. le trou noir aurait été sans doute préférable. grognements lâchés. impatience du mâle. volonté de tout tout de suite. caprice calmé. elle, elle est plus sobre. pas zéro alcool sobre. plutôt deux bières et un shot de vodka sobre. mélange alcoolisé nécessaire. elle a décidé qu’elle ne ferait rien sans avoir plusieurs grammes dans le sang. pas conne la fille. pas complètement en tout cas, suffisamment pour se lancer là dedans pourtant. ses gestes sont mécaniques. telle une répétition mal faite. une vulgaire comédie sans aucun remords. une représentation indigne de ses vrais talents. mais il ne le saura pas. il s’en contentera. il ne pourra pas faire autrement. aucun point de comparaison. alors elle s’amuse. elle essaye, elle veut des réactions, elle veut se sentir en contrôle. la seule condition pour qu’elle en soit arrivée là. contrôler. maitriser. pouvoir dire stop. décider. alors ça la rassure. malgré la situation surprenante, elle se sent bien. le simple fait qu’à tout moment elle peut y mettre fin la conforte à continuer. elle s’exécute. elle va jusqu’au bout. le bouquet final, la ligne d’arrivée, la libération est visible. impossible à rater. le corps et la bouche qui s’expriment à la même seconde. elle lâche un léger rire, romy. probablement jaune le rire. la réalité qui lui éclate en pleine face. la situation, l’endroit, le deal. la sobriété qui se pointe brutalement. l’alcool qui fuit son corps avec lâcheté. et elle ne peut que se détacher. son corps qu’elle reprend. comme si elle le lui avait laissé pendant ce moment. comme si elle avait été passive. mais elle ne peut pas se voiler la face. elle était pleinement consciente. elle en avait même le contrôle. gestes de recul. pas assez sobre pour que ce soit brusque. pourtant elle aimerait. elle aimerait pouvoir une distance claire et nette entre lui et elle. mais ils n’ont fait qu’un. elle ne pourra pas dire le contraire. putain. sale réalité. alors qu’elle a juste envie de vider son estomac au plus vite en espérant évacuer ce sentiment de culpabilité, le mâle émerge. il se réveille de son coma post orgasme. la mine complètement défoncée par l’alcool, le plaisir et la jubilation d’avoir eu ce qu’il voulait. un bras chancelant qui s’étend hors des draps pour atteindre le tiroir de la table de nuit. liasse de billets en vue. pactole posé bien en vue juste à côté de la lampe de chevet. il se lève. sans un mot, sans un regard et part dans la salle de bains. elle se retrouve seule. enfin presque. sa conscience, sa culpabilité et sa soif de fric se sont invitées. romy, elle fixe les billets. ses yeux qui ne les quittent pas. les secondes passent. les minutes même. comme si elle attendait un signe. n’importe quoi. mais il n’y a pas de secret. un deal c’est un deal. sa récompense est là. probablement plus juteuse que prévue. un fin sourire sur les lèvres vient redonner de l’éclat à son visage jusqu’alors bien terne. ses doigts fins attrapent l’argent, elle enfile sa robe légère et part. et peut-être qu’elle devrait se sentir plus lourde. à cause des remords, des questions, des inquiétudes. mais elle ne se sent que plus légère. romy, elle voit déjà ce qu’elle va pouvoir s’acheter avec ce fric: ce nouveau perfecto en cuir qu’elle a vu à Camden. ou alors… elle va juste pouvoir se pavaner et se payer la tête d’Arthur. beaucoup plus jouissif. (…) elle est en avance au red lion ce soir-là. c’est volontaire. romy, elle veut tomber sur le patron. enfin elle préfère l’inverse. l’attendre avec sa nouvelle cagnotte. fesses posées sur le bar. chevelure blonde qui tombe sur sa veste en jean. elle se sert un verre de whisky. sec. sans glaçons. les vrais hommes les prennent comme ça alors romy le fait aussi. aussi simple que ça. elle attend. sagement dans un premier temps. puis elle s’impatiente. son regard sur l’horloge au mur. celle qui est à moitié cachée quand les lumières sont tamisées. dans l’unique but que les clients perdent la notion du temps. qu’ils enchainent les verres sans se rendre compte qu’ils ont oublié d’aller chercher leurs costumes au pressing et qu’ils ne vont pas être à l’heure pour le diner. la porte de derrière s’ouvre. elle ne se tourne pas. mais elle sait que c’est lui. forcément. le patron est là avant la populace. présence requise dans les lieux. cette ombre qui plane sur les employés en silence. par pure provocation, romy lève son verre -non payé- à ses lèvres. juste pour les humidifier. juste pour qu’il la voit et s’avance vers elle. « je vais le payer » qu’elle annonce d’un ton sérieux. presque comme si en un seul regard, il l’avait accusé de vol. il sait bien qu’elle n’ira pas jusque là. il y a forcément autre chose derrière ces mots. sa main qu’elle glisse dans sa poche intérieure de veste. ses yeux dans les siens. elle ne brise pas le contact. la liasse sortie. elle joue avec les billets. elle prend le temps d’en choisir un. même s’ils sont tous identiques. puis avec son doigt, elle le fait glisser sur le bar vers lui. « garde la monnaie. » qu’elle annonce avec un air de princesse condescendante. romy, elle jubile. elle se croit aussi riche que la reine d’Angleterre. et elle attend juste les questions. celles qui vont arriver. comment tu as eu cet argent romy ? où tu as trouvé ce fric romy ?
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Arthur Ridley

Arthur Ridley

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∴ AGE : trente-huit années écoulées dans un rythme effréné. il se fiche pas mal de la quarantaine à venir.
∴ STATUT CIVIL : célibataire, l'coeur arraché. il a aimé avant de se faire abandonner. il préfère la solitude de son âme à l'illusion d'être aimer par un mensonge.
∴ OCCUPATION : patron du red lion. les nuits sont sa came. roi des soirées alcoolisées et des petits sachets. il gère d'une main de maître ses petits pions.
∴ ADRESSE : (#56) solent road. un duplex qu'il partage avec son frère depuis six mois.
∴ ABOUT YOU : M O O D B O A D -- c'est l'armée qui l'a forgé. passant du gamin violent des rues à l'adulte presque exemplaire qu'il est ∴ il fume clope sur clope et traine dans son sillage l'odeur du tabac et du vieux cuir de son blouson. il a l'allure des mauvais gars mais le coeur plus généreux qu'il n'y parait ∴ la loyauté, elle coule dans ses veines depuis des années. son frère, son enclume. il fait tout pour les êtres aimés ∴ le red lion, son exutoire, sa came personnel, son bébé. il ne pourrait faire sans. dort pratiquement là bas depuis qu'elle a déserté ses draps ∴ fanatique des voitures de collection, il possède une chevrolet coupé de 65. son bébé. il l'a entièrement retapé ∴ l'alcool le rend mauvais, violent à souhait. alors, le blondinet évite de s'y perdre au risque de vrillé.
(2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse 5742002a03ecf855c8ca61f1959949a7R I D L E Y / and all your monsters in the night they come to life, so you embrace them in the hope that you'll survive.
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☆☆ chaos, salvation, broken heart, violence, punishment, blood, alcohol, memories, brother blood, adrenalin, kiss, love, friendship, troublemaker.
∴ SUJETS EN COURS : anja(4) ∴ romy ∴ chris ∴ alma ∴ intrigue ∴ iris

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MessageSujet: Re: (2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse   (2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse EmptyDim 10 Fév - 16:35



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romy & arthur

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(@loïc nottet)

Les pneus qui grincent sur le macadam brûlant. Il laisse la gomme s'échouée comme la dernière vague sur le sable chaud. L'été s'en est allé, laissant place aux feuilles mortes qui parsèment les faussées. Le pied sur la pédale et l'adrénaline au bout des doigts, Arthur profite de cette tranquillité dans son bolide avant le chaos et la musique bruyante du Red Lion. Les soirées sont prenantes, il n'a plus une minute à lui pour profiter des jours qui vacillent, qui passent à un rythme effréné. La casquette vissée sur la tête, il emprunte le chemin tant attendu, laissant glisser la bagnole dans un vacarme bruyant. Un coup de frein à main sur les graviers et son échine frémit. Une respiration brutale, les lippes tirées en un sourire amusé. Il tape un coup sur son volant, laisse l'emprunte de ses doigts sur le cuir vieillit avant de descendre de la mustang fraichement réparée. Elle roule du tonnerre, l'engrenage n'a pas bougé, toujours aussi vive que dans ses souvenirs lointains, presque enfantins. Dans le fond de ses poches, ses mains trouvent le chemin du paquet de clope bien entamé. Il attrape la cancéreuse, la visse au bout de ses lèvres et allume le vice. La fumée s'étale dans l'atmosphère comme un emblème et il crache ce qui causera probablement sa mort. Il s'en fiche Arthur de comment il quittera cette Terre. La portière claque et la nuit commence à pointer le bout de son nez. Pas d'âmes qui vivent en ce moment, il est seul face à son avenir. Seul face à la vie. Le bordel arrivera bientôt, il le sait et derrière son visage enjôleur, il remettra le masque du patron conciliant mais imperturbable.

Ses pieds le guident dans le couloir de l'entrée arrière. Il longe les murs, regarde même pas face à lui. Il connait le chemin sur le bout des doigts. Chaque marche, chaque fissures dans les murs, chaque tâches. Il en a fait son domaine, son putain de repère. L'arrogance à son maximum, c'est dans le premier cendrier à sa portée qu'il écrase le mégot fumant de ses ambitions maltraitées. L'odeur de l'alcool lui titille encore les narines. Elle est ancrée dans les pièces, colle aux comptoirs pourtant lavés. Enfin, Arthur relève la tête et fronce les sourcils à la vision d'une silhouette, qu'il ne connait que trop bien. Tôt. Il est trop tôt pour qu'elle daigne ramener sa carcasse au Red Lion. Il est toujours le premier et toujours le dernier. Ses pas se stoppent et il fixe la blonde aux longs cheveux boire pour son verre en toute simplicité. En toute impunité aussi. Elle a le regard vainqueur. Pincement de lèvres avant qu'Arthur ne reprenne son allure, si dirigeant vers la proie à sa portée. On boit pas avant l'service. J'te l'ai déjà dit. Les mots flottent dans l'air. Elle se fait grande, bombe le torse, montre sa poitrine saillante. Il donne ses ordres, ne doute pas de son pouvoir en ce lieu. C'est lui décide. Que tu paie ou pas. Elle le provoque, sans état d'âme. Joue avec ses nerfs. Un jeu qui s'est installé depuis de nombreux mois maintenant. Tout feu tout flamme. Ils se cherchent, s'évertuent à se rejeter la plupart du temps aussi. Arthur s'en amuse tout comme elle l'a méprise par moment. Y a pas de demi mesure.

Son corps s'arrête contre le comptoir, près d'elle. Il pose ses doigts sur la bouteille tout juste entamée et la range derrière le bar, sans un regard de plus envers la jeune femme. Pourtant il le sait, que derrière ses pupilles, y a les mots qui vont fuser. Il commence à la connaitre et attend la sentence, un brin amusé. Et pourtant, le visage fermé. Faire mine que ça l'emmerde. Faire mine qu'il en a rien à foutre. Ne pas lui donner la moindre importance. Et pourtant, ses yeux sont happés par les billets qui volent entre ses doigts manucurés. Un nouveau froncement de sourcil, sa bouche reste entrouverte quelques instants. La liasse de billets fraichement gagnée. Elle avait eu ça où ? Les questions fusent dans son esprit mais il est garde pour son âme damnée. Les billets finissent leur chemin sur le bois du comptoir. Elle a l'âme victorieuse et l'air satisfaite. Les mauvais jours sont de retour. Arthur les fixe un instant, laisse planer le silence. Ses yeux bleutés reviennent vers ceux de Romy. Il a le visage fermé et les doigts qui entament une danse nerveuse sur le bar. Tu piques dans la caisse maintenant ? Arthur le sait, qu'elle n'a pas une tune. Qu'elle a pas de quoi s'acheter des fringues la plupart du temps. Qu'elle peine à boucler ses fins de mois malgré les avances qu'il lui file sans rechigner. Et elle, elle lui fou au nez une liasse de billets. La blague. Pourquoi, il ne croit pas une seule seconde à ses dires. Romy ne le volerait pas, elle n'est pas comme ça. De sa main, Ridley attrape la liasse et les remet à leur place, dans la poche de la veste de la blonde. Gardes les. Son visage qui s'approche, il sent déjà son parfum l'enivrait. La respiration brutale de Romy qu'il entend et la danse de son palpitant. Il joue de nouveau avec ses nerfs, comme elle le fait si souvent. Sa main qu'il remonte jusqu'au visage de la succube et son doigt qui se pose sur sa joue rosée. Dans un murmure, il lui balance, les yeux ancrés. Tu les as eu où Romy, ces billets ? Pas de mensonges. Il en a une sainte horreur. Déteste les faux semblants et les rumeurs. Entre ses cuisses, il se laisse glisser, gagne la place qu'il lui est réservé. Qu'importe la tension palpable, l'intimidation le gagne. Il attend, sagement, joue de la tension.
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Romy Wilson

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∴ STATUT CIVIL : resque en couple, pas très loin de l’être mais en même temps pas vraiment. c’est flou dans sa tête. mais elle ne cherche pas à répondre aux questions trop sérieuses.
∴ OCCUPATION : elle travaille de chez elle, romy. elle est graphiste à son compte, elle bosse sur son ordinateur la journée et le soir, elle bascule chez les kelev. trésorière depuis un an pour le circuit, elle gère les comptes. lourde responsabilités que de remplir le livre des dettes.
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MessageSujet: Re: (2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse   (2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse EmptyDim 3 Mar - 18:49


Just a young gun with a quick fuse
@Arthur Ridley & Romy Wilson


elle sent le pouvoir entre ses mains, romy. les yeux qui brillent. le coeur qui palpite. elle se sent puissante. les billets qui lui donnent l’impression d’avoir le monde à ses pieds. sur un coup de tête, elle peut partir à Londres. acheter, acheter et acheter. si facilement. pour le simple plaisir de dire qu’elle peut. dépenser du fric sans compter, un luxe qu’elle n’a jamais eu. ces quelques livres supplémentaires dans ses mains qui paraissent si importants. peut-être trop. elle se voit déjà voyager, déménager, changer de vie. elle rêve pendant quelques minutes, romy. elle s’imagine ailleurs. loin de ce quotidien si banal, si monotone. elle divague vers des paysages plus exotiques, de nouveaux visages et une absence de contraintes. loin de ces horaires imposés, loin de cette peur constante de tomber sur sa mère à chaque coin de rue, loin de ces souvenirs parfois douloureux. sans doute que dans une autre vie, elle l’aurait fait. partir. fuir. mais romy est bien trop attachée à tout ça. hill head, sa famille, son boulot. alors plutôt que fuir, elle s’est réfugiée au red lion. pas de surprise. pas de nouveauté. elle y traine sa silhouette fine chaque jour. gagner sa vie. payer son loyer. et ce soir, elle se sent victorieuse. un jeu qu’elle a mené seule. une bataille qu’elle a gagné avec fierté. il ne lui reste plus qu’à célébrer et à jubiler. parce-que son adversaire ce soir ce sera arthur. arthur, le grand. arthur, le patron. arthur qui joue plus souvent avec les billets qu’elle. alors elle ignore cette petite voix qui lui dit que sa petite liasse de billets n’est rien comparée au butin qu’il doit récupérer de la caisse au quotidien. pas grave. elle s’en fiche pas mal. elle est là pour briller, romy. pour jouer, pour le bousculer, pour le rendre jaloux si possible. la bataille ne sera pas calme. elle n’en a pas envie. elle ne l’attend pas. elle est même surprise de ne pas le voir dans les couloirs. le boss est presque en retard. elle se sert. sans aucune honte. sans même y réfléchir. elle sait qu’elle aura le droit à une réflexion. elle le connait, arthur. assez pour savoir qu’il aime rappeler que c’est lui qui dirige le bar. les pas qui s’approchent. le corps qui se déplace. l’arrogance sur le visage. romy, elle a juste envie de le faire redescendre de son piédestal. « On boit pas avant l'service. J'te l'ai déjà dit. » si prévisible. cette allure de mec maniaque du contrôle. ce besoin de tout vérifier, de tout diriger. romy qui bouscule les règles. mais elle n’en sera pas punie. probablement que sa relation avec arthur lui donne ce privilège. alors elle essaye de le rassurer. elle lui dit simplement qu’elle payera. même si au fond il la connait suffisamment pour savoir qu’elle n’est pas du genre à voler et se barrer. pas ici. pas avec lui. romy, elle n’est pas inconsciente. plutôt loyale et honnête. « Que tu paie ou pas. » qu’il répond à la provocation. c’est le seul moyen. elle est là pour ça de toute façon. jouer, s’amuser et le pousser à bout. le jeu qui s’est installé. ils dansent. ils se tournent autour. parfois ça finit bien. parfois les cris prennent de la place. parfois les vêtements tombent. un regard vers la blonde avant de remettre la bouteille à sa place. derrière le bar. l’ordre qui est remis. arthur qui prend sa place de patron. une place trop grande, trop fière, trop imposante. romy qui veut briser cette allure si froide. il ne parle pas beaucoup. il ne comprend pas encore le jeu. alors elle y arrive doucement. les doigts qui jouent avec les billets. bien en vue. suffisamment pour soulever des questions. et elle sent qu’il a envie de demander. les suppositions qui fusent. romy qui attend. les yeux dans les siens. provocation à son extrême. insolence juvénile. « Tu piques dans la caisse maintenant ? » une insulte. un affront. elle le voit comme ça romy. il ose poser la question à voix haute. il s’attend réellement à ce qu’elle réponde. et elle pourrait presque se vexer. parce-qu’il la connait suffisamment pour savoir qu’elle n’irait pas sur ce terrain là. alors elle ne répond pas. elle s’y refuse. elle trempe de nouveau ses lèvres dans le wisky. question en suspens. arthur qui s’avance. il attrape la liasse. pas de délicatesse. il remet les billets dans la poche intérieure de sa veste. et il est proche. elle sent l’odeur de tabac présent sur tout son corps, impregné sur ses fringues. arthur c’est un paquet de cigarettes ambulant. non pas un. six. six paquets. « Garde les. » presque un ordre. et qui est romy pour lui désobéir ? pas un brin déstabilisée par sa chaleur, elle passe sa langue sur ses lèvres pour les humidifier. la paume masculine qui se pose sur son visage. poupée immobile. ses yeux noisettes dans ses iris bleues. un simple murmure. celui qu’elle attendait. la question. « Tu les as eu où Romy, ces billets ? » un fin sourire qui se glisse sur les lèvres de la blonde. elle a l’impression d’avoir déjà gagné alors que la partie n’a même pas commencé. c’était juste un avant goût. romy, elle veut aller plus loin. mais elle sait qu’il ne supporte pas les mensonges. et elle prend quand même son temps. elle lui laisse la place. elle ouvre légèrement les jambes pour le sentir se rapprocher. la place qu’il s’impose. et elle s’empêche de penser à la veille. cette facilité qu’elle a eu de faire ce geste. avec un autre. « Pas de braquage, pas de vol, une simple récompense pour un travail effectué. » trop vague, romy. il ne va pas apprécier. mais elle jubile. elle a l’impression d’avoir sur la langue un secret qui vaut des milliards. ce calme si paisible avant qu’elle lâche la bombe. ses doigts fins qu’elle vient poser sur sa main. elle se lève légèrement. son visage qui s’approche. doucement. presque au ralenti. sa bouche qui vient contre son oreille. secret à moitié dévoilé. « Edward Clark m’a donné ces billets. » elle laisse le temps à arthur de comprendre. mettre le nom sur un visage. clark. gros client du red lion. ancien membre de la chambre des lords. ce nom qui résonne avec puissance, pouvoir et argent. elle se recule à peine pour voir son visage. elle y cherche la moindre expression. incompréhension, colère, jalousie ? « On a passé un accord lui et moi cette nuit en échange d’un beau chèque. » qu’elle dit fièrement. elle ne se laissera pas rabaisser pour ce qu’elle l’a fait. pas maintenant. pas face à arthur. sa jambe qui vient se glisser le long de la sienne. subtilement. comme un indice sur cet accord. romy, elle veut le voir comprendre par lui-même. elle veut le voir avoir peur de ce que ça peut entrainer pour eux deux, pour son bar, pour sa réputation.
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MessageSujet: Re: (2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse   (2015 / arthur) just a young gun with a quick fuse EmptyDim 10 Mar - 11:53



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romy & arthur

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(@loïc nottet)

Il se pavane comme le dernier des enfoirés. Laisse glisser sur les langues amères, le doux nom de son bar qui vient d'entrer dans l'histoire. Les gens fortunés s'y glisse comme un sale virus et y laisse un pognon énorme. Arthur gonfle le torse, se satisfait de la tournure que prend son affaire. Gamin des rues élevé par un mère malade et un père absent. Ils avaient rien pour eux. Ils avaient tout perdu d'un seul coup. Et maintenant, Arthur se pavanait comme l'homme le plus riche du monde. -pourtant, il en était bien loin. La fumée qui lui arrache le fond de la gorge, la cancéreuse au bord des lippes, y a un coup de frein qui fait voler les gravillons de l'entrée. Il se fiche de tout et de tout le monde. Pose sa bagnole au beau milieu du parking et entre dans l'ambiance de son bar pourtant éprit d'un silence étouffant. Les folles nuits n'ont pas commencé, mais il a le sourire ravagé par la soirée à venir. Il est bien loin de se douter de ce qui s'trame dans son dos. Des petits secrets qui hantent les pièces à peine éclairer. Ses rangers qui foulent le sol, l'odeur du tabac qu'il traine dans son sillage, son regard est vite happer par la furie docilement installée, sur les tabourets du bar. Un verre à la main, un sourire victorieux presque malsain. Il fronce les sourcils, efface son sourire docile avant d'avancer vers la blonde sans précaution. Elle se sent forte, la liasse de billets entre les doigts. Elle se sent victorieuse de quelque chose qu'Arthur ne comprend pas. S'affiche ouvertement, offre l'argent en récompense d'une liqueur servie sans permission. Il s'en fou Arthur, de ce qu'elle consomme, de ce qu'elle lui donne. Il a passé les dernières nuits entre ses cuisses, a goûté à sa peau sucrée emplit de délices. Ses lippes qui s'étirent en un sourire conquit, ravagée par la nicotine accumulée. Qu'elle garde les billets, Arthur en a déjà plein les poches, ne serait où les ranger. Les jambes de la belle qu'il écarte précautionneusement, avant de s'y glisser sans demander la permission. Ils n'étaient plus à ça prêt. Avaient déjà bien plus partager. Le jeu ne fait que commencer et comme souvent, ils s'amusent à se chercher. La question qui lui brûle la gorge, elle est sortit bien plus vite qu'il ne l'aurait espérer. C'est tout ce qu'elle attend. Elle te met au défi.

Romy est vague, Romy se languit. Ses phalanges qui glissent le long de la joue de la blonde avant de s'échouer sur une de ses cuisses. Il attend sagement. Ne se montre pas impatient. De son corps, la belle se relève légèrement, approche sa bouche du visage d'Arthur. Il se laisse happer par l'odeur de ses cheveux, savoure l'instant. Le souffle près de son oreille, elle lui susurre un nom. Il tique, fronce les sourcils. Ne comprend pas bien où elle veut en venir. Ce nom, Arthur le connait. Arthur lui lèche les bottes chaque fois qu'il daigne se ramener au Red Lion. Il dépense sans compter, ramène un peu plus de fric dans la caisse du patron. Clark ? Pourquoi il t'aurait donner de l'argent ? Il ne comprend pas Arthur. Cherche dans ses cheveux les réponses à ses questions. Et le jeu commence à l'énerver. Il sent son échine se tendre, tandis qu'elle ajoute quelques mots. D'un mouvement rapidement, Arthur attrape les épaules de la belle, la force à rejoindre le fond de son siège. Ses pupilles azures qui se perdent dans le fond des siennes, elle a ce sourire qui ne décolle pas de ces lèvres. Et ça l'emmerde. Il essaie de remettre toutes les informations données en ordre. Y a Clark qui lui revient à l'esprit, le fric, un accord. C'est vif, ça va trop vite. Ses doigts qui se mettent à serrer un peu plus fort les petites épaules de la belle, ses yeux qui cherchent les siens. Tu veux en v'nir où exactement ? La patience s'effrite. Arthur n'aime pas attendre, Arthur n'aime pas chercher des réponses faciles à avouer. Puis y son palpitant qui se met à battre à une cadence non souhaité. Les pensées font leur bout de chemin, et il divague.

Quelques secondes à peine, puis ça lui vient. Puis il pense savoir. Il pense comprendre. La bouche qu'il ouvre légèrement, le regard de Romy qu'il quitte et son souffle qui s'effrite. L'amertume dans le fond de sa gorge, il avale difficile sa salive. T'as quand même pas couché avec lui pour de l'argent ? Ça le répugne, ça le dégoutte, rien que d'y penser. Pourtant, Ridley n'arrive pas trop à y croire. Il attend qu'elle lui dise la vérité. Qu'elle lui avoue l'avoir fait. Imaginer son corps immaculé par des mains crasseuses. Des mains qui n'aurait jamais dû la toucher. Un brin de jalousie qui s'immisce, une brin de protection aussi. Arthur, il l'aime bien Romy. Mais la déception se lit dans l'fond de son palpitant.
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