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 Elle le veut, je crois, ça se voit, jalousie me dit qu'elle est là |CAMILLA|

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Sara Ledger

Sara Ledger

welcome to hill head ☽ member
∴ POSTS ENVOYES : 91
∴ PSEUDO : S.
∴ FACE : Lily-Rose Depp
∴ CREDITS : Shiya - tumblr
Elle le veut, je crois, ça se voit, jalousie me dit qu'elle est là |CAMILLA| Tumblr_n6pksrs8ze1s03004o1_500
∴ AGE : 19 ans
∴ STATUT CIVIL : Célibataire.
∴ OCCUPATION : Etudiante en droit.
∴ ABOUT YOU : 1.Sara ne connaît qu’une seule solution pour soigner une baisse de morale : le shopping. Lécher les vitrines de luxe, fouiller les étalages des friperies, essayer toutes les chaussures d’une boutique spécialisée… rien n’est assez bien ou trop beau tant qu’elle se remonte le moral. Le must, c’est de se prêter au jeu en compagnie de sa maman. Elle est entourée, Sara. Il gravite autour d’elle beaucoup de monde, d’amies également, mais la seule femme en qui elle a confiance, c’est Camilla. Elle n’a que très peu de secrets pour elle et, bien qu’elle soit majeure, elle n’hésite pas à se réfugier au creux de ses bras si elle en ressent le besoin. 2. Passionnée de mécanique, elle apprit en compagnie de son père alors qu’elle n’était qu’une enfant. C’était leur rituel, celui du dimanche. Sara avait décrété que cette journée leur était réservée et, Saul, il se plia aux exigences de sa princesse. Il lui apprit à changer un filtre à air, à reconnaître la moindre panne juste à l’oreille. Avec lui, elle révisa des moteurs et remplaça des embrayages défectueux. Arbres à cames, courroie d'administration et carburateur sont des mots loin d’être étrangers à son vocabulaire. Aujourd’hui, ni l’un ni l’autre n’ont forcément le temps de se réunir hebdomadairement, mais ils n’oublient pas qu’ils ont, ensemble, une vieille bécane et une vieille bagnole, à réparer, juste pour elle. 3. Parce que les chiens ne font pas les chats, si elle partage la passion des moteurs avec papa, elle s’est toujours beaucoup intéressée à la décoration. Dans son souvenir, elle s’asseyait auprès de sa maman et elles feuilletaient ensemble des magazines. Quelques fois, il lui est arrivé d’aider à remettre en couleur, à réinventer un objet ou à donner son avis sur l’achat d’un meuble ou l’autre. Elle était petite quand elle décora sa chambre et Dieu qu’elle fut fière de la joie de sa mère plus que satisfaite du résultat. 4. Sara, elle ne boit pas pour le plaisir. On ne la trouve avec de l’alcool à la main que pour parader. Vin rouge ou champagne, elle le sirote et ne finit jamais son premier verre. Pourtant, le goût est plaisant, plus encore s’il y a des bulles. Malheureusement, cette crainte de perdre le contrôle d’elle-même, d’une situation et, pire, de sa vie l’angoisse au plus haut point. Trop souvent elle a contemplé, d’un œil effaré, des types ou des gamines, jusqu’alors respectables, se transformer en pitoyables épaves. Hors de question que ça lui arrive… faudrait-il qu’elle aime jusqu’à la souffrance pour déposer les armes et lâcher prise. 5. Petite – elle devait avoir cinq ans - elle a failli mourir noyée tandis qu’elle jouait au bord d’une piscine. Un homme l’a poussée par inadvertance. Elle ne savait pas nager. Son père, son héros l’a sauvée tandis qu’elle s’imaginait déjà morte. Depuis, elle n’a plus jamais remis les pieds dans l’eau chlorée d’une piscine. Au mieux, elle se baigne à la plage, si l’eau ne dépasse pas sa taille, mais ce n’est pas sa tasse de thé. Elle préfère s’essayer au beach-volley, lire un bouquin sur un transat et sous un parasol, se balader au bord de l’eau, mais s’éloigner du bord à plus d’un mètre ? Jamais sans une personne de confiance, et qu’importe son âge… 6. Dans son enfance, elle cultiva le rêve assumé de travailler avec son père ou avec sa mère. La psychologie ne lui plaisant pas vraiment, elle hésita entre la médecine ou le droit. Elle opta pour son dernier choix. Pourrait-elle être plus utile à son père qu’en étant capable de défendre ses intérêts ? Qu'en l'aidait à choisir ses placements ? Qu'en négociant avec lui ses sponsors ? Elle étudie fort pour atteindre cet objectif. 7. Elle s’est essayée à la danse classique et à l’athlétisme, mais ces sports n’éveillèrent en elle aucune passion. En revanche, elle se révéla dans la musique et le wing chun, art martial adapté à sa frêle silhouette et à sa nervosité. Ainsi, joue-t-elle du piano et du violoncelle. Récemment, elle s’est essayée à la guitare, pendant un blocus. Quant à la boxe chinoise, c’est son exutoire. Elle l’aide à canaliser son énergie. Elle la rassure au quotidien. 8. Elle est dotée d’une mémoire auditive hors-norme. Pour ses études, c’est un atout. Elle assimile près de 75% de la matière en participant au cours. Dans son quotidien, c’est une plaie pour elle et pour les autres. Elle n’oublie jamais ce qui l’a rendue particulièrement heureuse ou malheureuse. Elle compare d’ailleurs son cerveau à un placard aux mille tiroirs qu’elle ouvre au besoin pour ressortir les vieux dossiers. Elle les utilise alors à bon ou à mauvais escient, selon le cas, blessant, parfois, obtenant, toujours. 9. Elle ne porte pas de parfum. Juste de l’essence de patchouli. C'est fort, mais ça sent bon. Elle aime parce que c’est identitaire. Tout le monde sait qu’elle approche rien qu’en humant l’air. 10. Elle a fumé sa première cigarette à l’âge de 16 ans. Elle cherchait à impressionner un mec qui, en apparence, ne la regardait pas. Depuis, elle n’a jamais arrêté, mais n’en fait certainement pas l’étalage. Elle ignore comment ses parents réagiraient et s’il est bien quelque chose qui l’effraie, c’est de les décevoir. Pour demeurer leur plus belle réussite, pour que le regard qu’ils posent sur elle ne change jamais, elle ne peut se permettre d’être tout à fait honnête. Certes, elle ne cultive que peu de secrets, mais il en est, quelques-uns, en particulier lorsqu’ils concernent ses histoires d’amour souvent interdites. C’est inconscient évidemment. Elle n’est pas bien différente des autres filles de son âge. Elle rêve, elle aussi, d’une histoire d’amour sans complexité, d’un homme qui l’adorerait et qu’elle aimerait en retour. Sauf qu’elle s’embrigade systématiquement dans des relations aux lendemains incertains à cause de l’âge, du statut, du métier ou de la proximité avec son jaloux de père. Ce n’est pas vraiment sa faute. Elle en sait si peu sur l’amour… elle ne connaît que le modèle de Camilla et Saul : passionné jusqu’à la souffrance parfois, faits de cris, de larmes, d’éclats de rires et de tendresse, beaucoup de tendresse. Du moins, était-ce ce qu’elle s’était toujours imaginée jusqu’ici…11. Elle a hérité de l’indécision de sa mère. Alors, pour s’aider à trancher, elle fait des listes… .


Elle le veut, je crois, ça se voit, jalousie me dit qu'elle est là |CAMILLA| Empty
MessageSujet: Elle le veut, je crois, ça se voit, jalousie me dit qu'elle est là |CAMILLA|   Elle le veut, je crois, ça se voit, jalousie me dit qu'elle est là |CAMILLA| EmptyJeu 14 Mar - 23:24

J’avais sondé mon père, à ma manière, semant une graine de curiosité dans son cerveau jaloux. Le doute, que j’avais volontairement laissé planer, serait désormais la sève qui permettrait à ces défauts de grandir… C'était le tour de ma mère à présent. Il n’était pas question qu’elle y réchappe. Si je connaissais les défauts de l’un, je n’ignorais pas ceux de sa compagne. Camilla, elle est entière. Elle est moi, avec de la bouteille. Volcanique, elle me donnait depuis l’enfance cette impression que son mari n’avait d’autres choix que de tourner en orbite autour d'elle, comme la Terre autour du soleil. Elle devait être le sien ou, pour être tout à fait exacte, nous devions l’être. Au contraire, elle s’emportait, forte de son authenticité, fragilisée par son intégrité. Et Dieu que ça la rendait belle, ma mère. Ça allumait la « vie » dans ses yeux. C’était une lueur aveuglante et enviable pour quiconque la côtoyait. Elle attisait les flammes de la jalousie chez ses congénères et, moi, j’étais fière, fière de me promener à ses côtés, d’être de son sang, d’être son amie aussi, d’être sa fille, tout simplement. Alors, installée dans le divan, les pieds nus avec, sur la table basse du salon, mon téléphone et le nécessaire pour vernir les ongles – tous les ongles -  je m’en voulais déjà un peu, sans avoir commencé, de ce que je m’apprêtais à lui tendre comme piège perfide. Je me sentais coupable au préalable, car, plongée dans un bouquin, elle avait l’air tranquille, sereine, bien plus que je ne l’étais moi-même. Je jouais les filles solides, mais mon lâche me manquait. Je n’en voudrais plus – sa trahison et ses duperies étaient à mon sens impardonnables – mais je m’étais habituée à recevoir ces quelques messages qui me souhaitaient une bonne journée, qui s’inquiétaient de comment j’allais, qui déposaient les premières pierres de son entreprise à but charnel. C’était peine perdue- ou loin d’être gagnée – évidemment. Étonnamment, malgré mon âge, ma pudeur m’interdisait de brader à la fois mon cœur – je tombe amoureuse comme on chute de sa chaise -  et mon corps – il m’était trop précieux – à un quidam s’il n’a pas soulevé en moi le poids d’un émoi irrésistible. Il n’empêche qu’il était un trompe-l'ennui plutôt efficace, si bien que l’idée de lui écrire me traversa l’esprit. À défaut, parce que je suis aussi fière qu’Espagne et Israël réunis, je guettai mon cellulaire distraitement avant d’initier avec ma mère une conversation cousue du fil ténu du mensonge et résistant de la vérité.

« Maman ? » entamais-je d’un air grave sous-entendant l’urgence. « Il faut que je te dise un truc, mais tu dois me promettre que tu ne dois pas en parler à papa et que tu ne poseras pas trop de questions. D’accord ?  » Inutile d’attendre qu’elle referme son livre pour poursuivre. Elle était déjà tout ouïe, peut-être même inquiète. Je le savais. C’était dans sa nature. Une lionne prête à bondir et à mordre quiconque blesserait sa môme et, comme toute maman aimante et bien dans son rôle, elle se préparait déjà au pire. Du moins, à défaut d’être dans sa tête, j’en aurais mis ma main au feu sans craindre de la brûler. « J’ai rencontré quelqu’un. C’est un chic type, plutôt sympa et terriblement mignon. Je dirais même qu’il est carrément canon. » Et, je souris, bêtement, telle une jeune fille en fleurs et sans feindre. Mon lâche, il l’était, « carrément canon. » Il n’en demeurait pas moins un enfoiré de première. « Le problème, c’est qu’il y a une autre fille. Il me dit que c’est son amie, mais… je ne sais pas. Il passe beaucoup de temps ensemble. Vraiment beaucoup. Parce qu’elle est son binôme en cours de TP. Il est en fac de chimie. Donc, tu vois, les labos tout ça… » Sans lui permettre de répliquer, j’affichai le masque du dépit avant d’enchaîner. « Et, ça me dérange. Elle a un mec et tout, mais je ne sais pas. Elle est grave belle. Elle est super grande, pas trop mince. » Je désignai ma frêle silhouette d’un geste de ma main libre. L’autre, elle faisait nerveusement rouler sous ses doigts un flacon de vernis rouge carmin. « Elle est mate de peau avec un petit côté exotique. En fait, elle m’a un peu fait penser à Vera. Tu vois le genre ? » L’associée et amie de mon père. Ça m’avait toujours paru naturel jusqu’ici, mais en soulevant légèrement le voile de crédulité qui macule ma clairvoyance, si ma mère était cocue, la responsable, c’était elle. Ma main à couper. « En gros, je fais pas le poids quoi. Parce qu'en plus, elle est intelligente. C'est le genre de filles que tu détestes au premier regard. Sûre d'elle et tout. Du coup, c’est pour ça que je t’en parle. Comment tu as fait, toi, pour accepter que papa il ait une autre amie que toi ? » m’enquis-je en baissant les yeux. « Je veux dire. Tu as jamais été jalouse ? Tu t’es jamais imaginé que, si parfois, il rentre tard, c’est parce qu’il est avec elle ? Pas qu’il se passerait quelque chose, mais qu’elle te le vole un peu à chaque fois qu’elle est avec lui ? » Je ne pipai plus mot. Je demeurai là, les pupilles curieuses et éveillées la dévisageant et espérant entendre ses secrets ou la vérité nue : la cause de ce putain de divorce.

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