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 lets take a ride [kyra]

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Kearney O'Hare

Kearney O'Hare

welcome to hill head ☽ member
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MessageSujet: lets take a ride [kyra]   lets take a ride [kyra] EmptyMer 13 Mar - 12:44

You can’t stay in your corner of the Forest waiting for others to come to you. You have to go to them sometimes.


- Regarde-moi bien, petit merdeux.  J’suis pas là pour babysitter du môme braillard et nettoyer les traces d’pneus que tu laisses sur ton putain de calbute, t’as saisis ? Ses paroles sont abruptes, elles font sailli entre l’adolescent maigrelet que son patron lui a collé dans les bask et lui, elles sont douloureuses : pas faites pour caresser dans le sens du poil.
Mais, elles ont au moins le mérite de désigner un fait criard, une vérité turpide dont on s’imagine polir les angles pour en faciliter le passage à travers l’tube digestif  : contrairement aux quidams qui frappent le macadam de leurs boots aux semelles surannées, Kear n’est pas là pour faire de la figuration.
Et supporter l’insupportable, sourire fruste aux lèvres, dans le seul but d’être apprécié par la hiérarchie dépasse le minimum syndical de capacité sociale dont il est enclin à faire montre : pourquoi donc s’embêter à user de pincettes ?
Dorloter l’humain l’habitue à l’oisiveté et encourage un fait anthropologique marquant : la recherche de ce que O’Hare mépris plein les zygomatiques désigne comme une forme rare de ‘facilité pathos’. Celle-là consiste à se tripoter la nouille, devant des émissions de télé-réalité pourries qui, à chaque séquence, gangrènent plusieurs milliers de neurones : les mille cinq cent centimètres cube de volume crânien se retrouvent réduits à l’intérieur d’un tupperware-verrine contenant de la marmelade.
Chaque minute passée en compagnie de ce mollusque aux tifs calamistrés  - c’est à dire : à palabrer, sans se faire ni écouter, ni entendre, encore moins comprendre – est un temps précieux, déduit d’une espérance de vie que l’ancien taulard préférerait passer ailleurs. Avec son fils, ses potes : son cercle. Chaque minute, donc, remet en cause relativité restreinte et relativité générale :  elle s’inscrit dans un débat démodé.
Qui dit démodé, dit indigne de tout intérêt : à savoir qu’investir plusieurs kilojoules d’énergie dans la recherche de ce qui – clairement- dépasse l’entendement de l’énergumène qui lui fait face se révélerait aussi boueux que ces histoires démago de Brexit. Ce qui est d’autant plus agaçant, c’est que l’autre n’a même pas le mérite de se montrer penaud : il le regarde – défilé de clignements de paupières , lippes ovoïdes – l’air de questionner son existence, dans le référentiel où Kear représenterait un précepteur à trois têtes.
Prodigieux, songe O’Hare, décidant de rectifier la bourde – monter une serrure à l’envers ? - , s’appliquant à moduler le silence d’une réflexion pédago sur ceci , cela : les efforts sont vains.
Trois semaines qu’il monte, répare – l’ado devenu ombre, sans que ses leçons n’aient visiblement d’impact sur le destinataire. Putain de merde. Ce temps là, s’il commence sérieusement à le trouver un poil trop long, seule la perspective d’une virée à Londres ,pour rencontrer le proprio d’une bécane sur laquelle il a des vues, lui permet de tenir, de survivre à la vision du légume qui n'a d'autre talent que de lui tendre quelques outils lorsqu'un stimulus arrive à atteindre un hémisphère. - Il va falloir ouvrir un bouquin, de temps en temps - lâche Kear alors qu'il claque la portière de sa camionnette, déboîte quasi aussitôt et s'éloigne non sans ignorer les salutations briquées de son 'acolyte' (Batman aurait eu besoin que Robin s'abstienne de s'incruster dans l'histoire, cette fois-ci et toutes celles qui ont précédé). C'est un ras le bol que même une Spitfire n'aura pas le mérite d'éradiquer complètement: outch, il ne peut même pas viser la quantité, le nombre, juste la qualité - car s'il ambitionne de se rendre en bagnole à plusieurs kilomètres de là, il a tout intérêt à rester sobre. A moins que.
Lorsqu'il immobilise sa Ford Ecosport devant la baraque de @myra christensen , un sachet négligemment posé sur la banquette arrière, l'américain fomente déjà de laisser le volant à la jolie blonde.  - J'me suis dit qu'avec tout ce qui se passe dans ton soap de vie, t'aurais bien besoin de relâcher la pression - et lui, de le faire dans une bière. Les pelouses sont superbement entretenues dans l'coin : on y va ? O'Hare s'éloigne sans attendre de réponse : ils savent, eux, qu'il faut se nourrir de 'carpe diem' pour ne pas se faire embobeliner par un quotidien qui ne laisse aucun quartier.
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