if it hurt you, it's not my fault (leo x hera)

La musique déchaine les passions, l'alcool coule à flot et Leo se perd dans les conneries qu'il engendre à chaque fois. Gamin, adolescent rebelle qui a jamais grandit, y a les ambitions qui s'enchaine et les envies qui se déchainent. D'abord, des yeux, il a foudroyé Hera. A porté son attention sur les courbes enivrantes de la brune qui s'évertuait à les bouger avec allégresse, sur le pas de la musique qui résonnait. Il aurait pu y succomber. Une fois, voir deux. Effleurer de ses doigts ses hanches voluptueuses, se laisser porter par les envies assassines qu'il renie depuis des mois, des semaines, des lustres. Une éternité toute entière. Mais il a préféré détourner les yeux. Le sourire en coin, le regard ampli d'allégresse, parce que y a que de cette façon qu'il fonctionne. Fuis moi, j'te suis. Suis moi, j'te fuis. Et lorsqu'elle se montre docile, lorsqu'elle baisse l'échine, y a le diable qui s'en empare, y a le diable qui piétine ses envies. Leo a fait volte face, Leo a trouvé une nouvelle proie pour assouvir sa passion nocturne. Il lui a servit le même discours, des paroles rodées qu'il connait sur le bout des doigts. Et y a pas fallut attendre des siècles pour qu'elle succombe. Facile. Presque trop. T'vas finir par t'en lasser. De ses doigts, il a heurté sa peau et dans le fond de sa poche, il a prit les clés de la villa et a embarqué son âme. Le taxi qu'ils ont prit, Leo est prudent, connait les effets de l'alcool au volant.

Les draps souillés, il a fait taire le flot de paroles de la petite blonde écervelée. Elle lui tapait sur le système à lui déblatérer toutes ses envies de gloire et de beauté. Leo s'en fiche. Leo veut juste la culbuter. Il lui a pas laissé le temps de déshabiller, la prise comme elle venait. Pas de romantisme dans ses pulsions, pas de douceur dans ses doigts qui percent son échine. Et quelques minutes plus tard, voir une heure à peine après leur arrivé, il la congédiait. Pas qu'il aime pas les bras qui l'encerclent pour retrouver Morphée, mais de sa gueule, il veut pas. Alors, sans un mot, il la laisse filer, remet son caleçon et se laisse échouer dans le lit. La cancéreuse sur le bout des lèvres, il entend les talons claqués sur le carrelage mais y a la porte de l'entrée qui s'ouvre aussi. Il fronce les sourcils Baker, étire ses lippes d'un sourire amusé tandis qu'il sait déjà qu'elle vient de rentrer. Pile au bout moment. Et dans les bras d'Hera, il espère trouver, le type mal fagoté de la soirée, le type qui l'a collé. Ni de une, ni de deux, il se hâte à retrouver le sol de ses pieds, en profite pour aller la cigarette coincée entre ses lèvres et sort de sa chambre. Y a que la lune pour éclairer les lieux et son regard ambré qui attend sagement son arrivée. Il constate que la blonde vient tout juste de passer le pas de la porte. Il voit aussi le regard de la succube éprise de jalousie, qui l'allume silencieusement. Et ça l'fait rire intérieurement. Mais à son plus grand étonnement, il constate aussi qu'elle débarque seule. Pas de type à son bras, pas de quoi finir bouillante sous les draps.

La fumée qu'il dégueule sans accoutumance, tandis que déjà, la proie s'avance. Elle ondule les hanches, lui crève le coeur de ces lueurs. Il attend la sentence, se joue de cet agacement qu'elle arrive pas à cacher. Parce que la jalousie nait dans les plus sombres parties de l'esprit et que ça lui plait de la voir se torturer. Comme ça lui plait à elle, quand elle se joue de ses envies. Un murmure, la voix rocailleuse de la soirée passée, il reste planter devant elle, avale la nicotine sans ménagement. Perce de ses yeux bruns les traits de la belle. T'es toute seule ? La réponse qu'il connait. Mais ça l'amuse. Ça le fait presque vibrer, bien plus que son corps entre les cuisses de l'autre gamine qui s'est enfuie. Les cheveux en bataille, il y passe une main, s'emmerde aucunement à la regarder de haut en bas. L'mec a pas voulu t'suivre ? Des questions qui sonnent pas vraiment comme t'elles. Parce qu'il se fiche des réponses qu'elle va lui donner. Tout ce qu'il veut lui, c'est la voir s'énerver. La voir lui crier dessus, la voir flancher. Et dans le brun de ses pupilles assassines, il y perd un bout de son âme. De ses hanches t'aimerai te saisir, de sa bouche, tu voudrais y goûter.