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KEAR O'HARE

Of all sad words of tongue or pen, the saddest are these, ‘It might have been.’

nom, prénom(s) ◇ il y a quelque chose de sauvage, d'animal dans tout cet enchevêtrement de lettres à travers lesquelles hurlent les terres thébaïdes des plaines reculées d'Éire; une effluve capiteuse qui s'attaque impérialement aux sinus déjouant toutes les premières lignes pour atteindre le 'corps'-corpus. Kearney O'Hare ou l'allégorie de l'abandon, la recherche identitaire complètement prétentieuse, les batailles sanglantes aux victoires admirablement illusoires flanquées du fameux 'Qui suis-je' exempt de toute notice d'utilisation (ou de toute réponse, du reste)âge, lieu de naissance ◇quarante deux années d'existence sur la croûte, plaquettes usées jusqu'aux disques, dissipation d'énergie progressive - l’élément est tapageur depuis l'incipit et peu prompt à réduire la cadence. Il a vu le jour (et un nombre incalculable de nuits) dans un coin scabreux de South Philly, enfant d'une crack-head et d'un illustre inconnu - dès le début, tout portait donc à croire qu'il aurait une vie de merde.origines, nationalité ◇ les feintes sont nombreuses, les rires masculins explosifs éloignent efficacement les curieux : des contorsions, des tours de passe-passe déjouant les pièges communautaires auxquels la société l'offre en pâture. le stars and stripes louvoie jusqu'aux confins d'une carcasse ayant servi - entre autres, nuance très importante- de chair à canons. S'il est américain, cultive maladroitement une ascendance irlandaise et n'hésite pas à considérer la perfide albion comme terre d'adoption demeure une vérité absolue le concernant : il n'est chez lui nulle part (ce qui ajoute une dimension d'un pathétique à peine original). statut civil, orientation ◇ l'amour ire qui éviscère un jour pour embrasser chaleureusement celui d'après. Il se prend le bât en pleine gueule, blessé, Kearney - dévot à peine zélé - tend gracieusement l'autre joue. Son sentimentalisme est muet, toute cognition du phénomène lui échappe : ses 'je t'aime' sont aussi insolites que distingués, inhibés que casuels (grandement désarçonnant). Fervent admirateur des lignes harmonieuses féminines, l'âge de nubilité n'a pas changé la donne : les accolades sont immédiates (elles caractérisent le désir-fringale), les au revoirs du même acabit ( brefs et compendieux) - qu'une application téléchargée sur son smartphone permet, sans réels effets indésirables auxquels il n'aurait pas consenti. occupation ◇ tous ses professeurs, sans exception, lui prédisaient un avenir sombre : Kearney se distinguait par ses absences et ses rares heures de pointage se caractérisaient par un manque d'engouement certain pour les sujets référentiels (être capable de citer les Raisins de la colère de Steinbeck n'allait pas l'aider à se payer un S'Awesome d'chez Wendy's). Mais, dans cet océan de trivialités, il y avait les chiffres, leur agencement stupéfiant, les arcanes qui les entouraient inlassablement. Le jeune O'Hare représentait l'infini présocratique, un principe exubérant dans sa marginalité fumiste : celui qui dans des conjectures radicalement différentes aurait pu remodeler toutes les préconceptions empiriques acquises depuis le début des sciences. Il choisit l'anticonformisme et développa un goût pathologique pour le risque. Pourtant, contre toute attente, dix-huit piges dans les gencives, il rejoignit l'US army, puis le soixante quinzième régiment des Rangers. Il déversa sa sueur et son hémoglobine pour un oncle Sam définitivement trop ingrat. Il remercia le système braquant les fourgons blindés des banques de la côte Est, fit un séjour pension complète en cabane: cinq années à fomenter 'l'après', une série de pompes à la fois (il mit le nez dehors avec des pecs, triceps et grand dentelé pimped-up et un syndrome post traumatique que la réclusion avait significativement décuplé ). Aujourd'hui, plus de deux décades après les premiers émois, le quidam s'illustre comme serrurier (excelle davantage dans l'art de les crocheter ou de les faire sauter). Membre d'un club de motards et père d'un môme turbulent (surement le pire des métiers). en ville depuis ◇ pratiquement cinq années; suffisamment de temps pour que le coin ait révélé ses charmes et offert à l'homme des raisons de vouloir y construire autre chose qu'un château de sable. traits de caractères ◇ s'il renvoie l'image d'un pélerin particulièrement cossard, irrévérencieux jusque dans sa manière d'appréhender le monde : le veil adage stipulant que l'habit est loin de faire le moine serait d'une pertinence défiant toute contestation. Il est vrai qu'il aboie admirablement bien - ses argumentaires sont aussi tranchants que passablement arbitraires (reposant vraisemblablement sur un fait très simple : monsieur a raison même lorsqu'il a tort) mais ne peut-on pas tout excuser à celui qui fut placé dans une jungle urbaine où seule la loi du plus fort semblait régir les interactions humaines ? Alors, il agite le majeur (de cordiales salutations à l'éloquence n'échappant à personne) mais il fait preuve d'une civilité à faire pâlir n'importe quel membre de la gentry ( à partir du moment où on le respecte, ledit respect est a priori réciproque). Toute offense grave se paie par la violence, si ce n'est des mots qu'il a tôt appris à manier tels une myriade de dagues particulièrement aiguisées, les poings peuvent tout autant dissuader les plus audacieux - if you have a death wish . Pourtant, Kear se singularise par son laconisme et sa froideur, même s'il est capable de pantalonnades mordantes: rien de plus qu'un cynisme cultivé sans pesticides, il préfère polir son sens de l'observation et laisser aux clowns les opportunités de faire rire la galerie (son truc c'est d'être pris au sérieux). groupe ◇fighting. avatar, crédits ◇ logan marshall green - idk -

Marcy avait une lueur de folie dans le regard et des envies de liberté que ses jansénistes de parents avaient interprété comme l'emprise du diable: beauté séraphique fit le mur et alors que toutes ses amies s'extasiaient face aux chanteur d'un groupe de garage rock, c'est le bassiste qui lui tapa dans l’œil. Six mois plus tard, enceinte jusqu'au cou, elle courrait les ruelles de Philadelphie à la recherche de sa prochaine dose. Kearney vit le jour atteint d'un syndrome de sevrage néonatal et peut-être que le schème débutait criard : le manque perpétuel décrivant un motif infrangible. ✰ Autant dire que lorsqu'elle fut pincée, Marcy, un bambin calé dans son bras, les services sociaux firent un point d'honneur à séparer le pathétique duetto. Le môme fut placé chez une famille afro-américaine qui, contre attente, assassina tous les clichés du système de placement : ils lui offrirent un environnement relativement sain, l'accès à l'éducation. Et alors qu'il se construisait une identité basée essentiellement sur le refus de toute forme d'autorité - adolescent particulièrement turbulent et agnostique, réfractaire à l'ordre, il se retrouva après une nuit de cuite devant le bureau de recrutement de l'armée de terre. La nouvelle ne réjouit pas les Mills qui avaient pourtant fondé beaucoup d'espoir en lui, décelant derrière une attitude de petit con ingrat, le potentiel d'un être qui aurait pu concourir à révolutionner le seul domaine où il éprouvait de grandes facilités. Peut-être qu'il tenait cela de sa mère. ✰ L'armée lui apprit la rigueur, lui offrit une famille d'un nouveau genre et ruina l'idéalisme qui squattait parfois sa conception du monde : il connut l'éveil. Celui que l'on décrit derrière un nuage cotonneux et que l'on dit inopiné. Il le croisa à quelques kilomètres d'un village irakien ne figurant sur aucune carte : le vent sec lui gifla les joues et prit dans son sillage plusieurs camarades d'armes. Du soixante quinzième régiment, il ne garde aujourd'hui qu'un tatouage dont les pigments s'estomperont avec le temps. Mais, l'éveil lui, lui est permanent et insidieux. ✰ Lorsque Tony Ramos dit La culebra débarqua toute dent dehors, une pochette en carton renfermant des plans sous le coude : Kearney O'Hare dit The crow se douta que quelque chose clochait. Deux packs de bières - et un argumentaire finement plaidé - plus tard, il consentit à se prêter à la mascarade. Ils travaillèrent la mission durant plusieurs mois, se firent les dents sur des compagnies mineures. La corneille recherchait les shoots de catécholamine, la sensation grisante d'avoir le contrôle, les chassés-croisés furtifs : il se rendit compte qu'il était accro, l'idée même d'envoyer paître toute législation était plus agréable que tous les dérapages qu'il s'était autorisé jusque là. ✰ Acculés au croisement d'une rue et d'une autre pas loin de brownsville, les membres de son équipe et lui se firent pincer : un échange de balles avec les flics et quelques pertes en dommages collatéraux, il se fit emprisonner à Dannemora. Il n'avait tué personne et alors qu'il s'attendait à passer dix années derrière les barreaux, son avocat réussit à réduire sa peine. Il purgea cinq ans. Là-bas, il sortit les crocs et s'il aurait pu se faire bouffer, il se découvrit capable de cracher sur des principes auxquels il accordait beaucoup trop de crédit au nom de la loi du plus fort, dans le seul but de survivre. ✰ Elle s'appelait Anita et elle planquait tous les astres de l'univers dans un seul de ses sourires. D'ailleurs, s'il ne s'était pas levé d'un très bon pied ce jour là lorsqu'il avait croisé l'azur de son regard à travers le grillage plus rien n'eut d'importance. Il n'y avait pas grand monde dans la cour mais il était là, lui. Il comprit qu'elle était la fille du dirlo quelques semaines plus tard et Kear n'hésita pas à soudoyer quelques gardiens ne serait-ce que pour avoir l'occasion d'échanger avec elle. Ils se marièrent quatre mois après sa sortie et accueillirent Braidy six mois plus tard. Peut-être que s'il n'avait pas passé cinq ans en taule, il n'aurait pas flashé sur elle et il ne lui aurait pas couru autant après. Et peut-être alors qu'elle n'aurait pas fait d'hémorragie de la délivrance, les laissant - Braidy et lui, seuls contre un monde composé essentiellement d'individus moralisateurs. ✰ Les premiers mois de cette vie improvisée à deux furent difficiles : l'apprentissage et le domptage d'émotions qu'il n'avait jamais ressenti jusque là - un instinct protecteur amplifié et la crainte quasi constante de voir l'autre soustrait à une équation stable - le suivaient partout où il foutait un panard. Il dût composer avec ses devoirs envers la société - l'agent de probation et le TIG - et ceux plus sibyllins qui le liaient à cet enfant. ✰ Un matin il reçut une enveloppe, déposée en main propre par un inconnu qui lui fit savoir qu'il s'agissait d'une assignation en justice : le dirlo avait pour intention de récupérer son petit-fils, jugeant Kear incapable d'en prendre convenablement soin. Leurs débats étaient animés et à plusieurs reprises il lui avait fait part de cette éventualité. S'il s'attendait à ce que le vieux chnoque passe à l'action : oui mais concevait-il qu'il délire au point de penser qu'il puisse se laisser faire ? Non. ✰ Sa fuite vers l’Angleterre fut facilitée par La culebra et son gang, l'intervention artistique d'un faussaire doué. Hill head n'aurait pas été son choix de prédilection mais, à mi chemin entre l'agglomération et la cité, il y trouva l'anonymat recherché bien qu'il se surprit à en abhorrer toutes les conceptions. ✰ Dire de lui qu'il est un aimant à problèmes serait loin de constituer une figure de style: Kearney ne s'épanouit qu'à travers des affiliations suspectes et ne trouve un ersatz de bonheur qu'en s'éloignant des sentiers battus. Lorsque l'occasion de rejoindre un club de motard s'offrit à lui, il n'hésita pas une seule seconde. Seulement, il ne montrera rien d'autre qu'indifférence face à ceux qui questionneront le bien fondé de ses choix de fréquentations.

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faut qu'on cause toi et moi [the deal] 2817905847

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askip, ouais. [the deal] 3354345567

partons-nous toujours du fait qu'ils se soient connus aux 'states', du côté de new york (trois ans à peu près après sa sortie de taule) ce qui remonterait à cinq-six ans, fonction de ce que tu avais prévu pour ta donzelle. [the deal] 2817905847

on pourrait partir du fait que ce soit jean qui lui ait permis son 'intégration' à hill head et au sein du MC. [the deal] 3883317086

Maintenant, est-ce qu'on conserve le fait qu'ils se soient 'fréquentés-associés' durant quelques coups pour se séparer sans hard feelings. Ou on opte pour autre chose. [the deal] 4065355497

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@kearney o'hare je m'incruste [the deal] 4065355497

du coup je sais pas si je me plante ou quoi, mais je crois qu'il est aussi lié à maks ? [the deal] 2817905847

parce que, pour la faire courte, maks et myra ont été ensemble à une époque, sauf qu'elle a fini par le tromper avec damon (qui était son meilleur ami à ce moment-là) [the deal] 639114214

après je pensais à un truc, est-ce qu'il aurait pu chercher un petit boulot à son arrivée à hill head ? sachant que myra tient le crofton, elle aurait pu l'engager pendant un temps pour faire la plonge ou tenir le bar par exemple ? [the deal] 1077740477

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yes. on était partit sur ça, tout est parfait pour le timeline et tout l'reste [the deal] 1077740477

en ce qui concerne le lien en lui même, t'serai partit sur des cousins ou alors, amis et plus si affinités ?
(d'ailleurs, j'ai commencé les pré liens du mc. calaveras. donc j'vais t'ajouter bb [the deal] 4216861866

)

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@myra christensen on a parlé d'en trouver un mais on n'a pas encore défini En effet, étant un peu en "cavale", trouver un job au crofton aurait pu allouer une part dérisoire (mais très bonne à prendre) d'espoir - il avait besoin de thunes et gérer le bar lui aurait filer l'opportunité du "start from scratch". Je pense qu'il considérerait Myra comme une femme honorable en son genre: intouchable. Il éprouverait pour elle une rare forme de respect (sachant qu'il ne tient pas forcément la Femme d'un bon oeil) Maintenant, quel que soit le lien entre @maks ovcanič (bro code ou non), kear a suffisamment d'plomb dans la cervelle et de bon sens pour être capable de se faire une opinion de quelqu'un de lui-même (en ce sens, qu'elle ait été infidèle pour X ou Y raison n'influera pas sa vision d'elle, son approche).

@jean costigan en vérité, l'un comme l'autre ça me botte. Sachant que Kear n'a jamais connu son père et que sa mère était une camée, il aurait pu prendre contact avec le côté paternel après avoir investigué - se liant aux Costigan. Maintenant, tu choisirais quoi pour enrichir ton répertoire ? (avec grand plaisir, tu veux que je rédige quelque chose. A ce propos, tu veux qu'il y ait des grades ?)

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@kearney o'hare bon bah c'est obligé qu'il est team myra alors [the deal] 4065355497

(je plaisante [the deal] 2817905847

) ouais c'est parfait ça, et elle tant qu'elle l'aurait vu appliqué dans sa tâche bah elle l'aurait gardé aussi longtemps que possible je pense ! ça aurait pu pas mal la dépanner qu'il soit là aussi, si mettons elle venait de se faire lâcher par son barman à ce moment. du coup encore aujourd'hui ils pourraient avoir une assez bonne relation, peut-être même qu'il pourrait être un de ses plus proches amis [the deal] 917707445

d'ailleurs, y a moyen que kear ait croisé @damon christensen pas mal de fois, en plus leur mariage s'est dégradé peu de temps après l'arrivée de kear en ville [the deal] 1163400083

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@myra christensen team "circonstanciel" carrément. Puis, il aurait bien eu besoin d'une aide féminine de temps en temps avec braidy à l'époque âgé de trois ans. il y a moyen, en effet.

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@kearney o'hare allez on part sur tout ça, c'est juste parfait [the deal] 1074302230

tu veux qu'on se fasse un sujet ? [the deal] 2044406910

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@myra christensen tu me laisses carte blanche (idée d'un coin), je m'en charge asap.

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@kearney o'hare yes t'as carte blanche et mon entière confiance baby [the deal] 2817905847

merci

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on parle de moi ici ?
et d'bro code ?
oh boy,
j'suis ton homme.
[the deal] 4184872564

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@maks ovcanič - ceci dit, Kear éclate une des règles car hélas Myra aura été l'une des premières alliées sur la terre inconnue : ce qui biaiserait complètement son approche de la situation "maks-myra". Il n'approuve pas l'infidélité mais il refuserait de tourner le dos ou d'avoir une opinion dépréciée de quelqu'un qui l'a pourtant tiré d'la fange au moment où il en aurait eu le plus besoin. Cependant, vu le gaillard - Maks - j'imaginerais difficilement que ces deux-là ne s'apprécient pas. Ils en ont tous deux trop chié dans leur vie pour qu'une compréhension du type métaphysique ne s'impose pas naturellement entre eux. Impossible. Maintenant Kear, contrairement à Maks, serait clairement celui qui pourrait à l'occasion tempérer les situations. Cependant, premier à débarquer avec du ruban adhésif et une pelle comme la force tranquille et le sanguin.