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 (daisan #1), crash and burn.

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MessageSujet: (daisan #1), crash and burn.   (daisan #1), crash and burn. EmptyVen 8 Fév - 20:50

(daisan #1), I sit alone in this winter clarity which clouds my mind, alone in the wind and the rain you left me. It's getting dark darling, too dark to see and I'm on my knees, and your faith in shreds, it seems. ★ mumford and sons, thistle and weeds.

Assise sur son tabouret, son pinceau est à quelques millimètres de la toile vierge de toute couleur. Elle ne parvient toutefois pas à l'y apposer, frappée par la certitude que ce geste – peut-être merveilleux – ne sera suivi que d'une succession d'erreurs. Fuck it already. Daisy repose son pinceau, abandonne son tabouret et, le cœur lourd de maux inexprimés, se traîne jusqu'au sofa où elle s'effondre. Elle enfouit son visage chafouin dans l'un des coussins, et y pleurniche à grand coup de cris entrecoupés par l'étrange certitude d'être un objet de ridicule pour sa propre personne. Le syndrome de la page blanche. Le problème d'une toile sur laquelle rien ne se trace, rien n'est exprimé. Si ces crises sont irrégulières, Daisy se sent toujours poussée au paroxysme de sa vulnérabilité lorsqu'elle n'est plus capable de peindre ; parce que c'est la seule chose qui la différencie des autres. Le seul truc qui fait qu'elle est ce qu'elle. Ce n'est peut-être pas grand chose, mais c'est ce à quoi elle tient le plus – et lorsqu'elle le perd, elle a l'impression que son estomac dégringole dans ses talons, et que la toile restera blanche. Mais ses craintes ne sont qu'illusion, des pensées dardées d'anxiété qui jaillissent ici et là, orchestrant d'une main de maître des journées misérables.

Lorsque Daisy relève son nez de son oreiller contre lequel son visage était pressé, ce n'est qu'en réponse à quelques coups portés contre sa porte d'entrée. Elle se souvient alors ; des messages envoyés à Alan, quémandant sa présence (son attention, qu'il ait pitié, seulement son attention). Il ne rapplique jamais rapidement – elle pourrait bien mourir en l'attendant – mais il vient toujours lorsqu'elle le lui demande. Daisy se redresse, s'extirpe du sofa et, lorsque ses prunelles effleurent le blanc qui l'effraie tant, elle se doute que sa raison d'être est reliée à l'individu qui l'attend de l'autre côté de la porte. Ca tape fort, ça fait mal – et elle ne pense plus à l'art. Elle ne pense plus aux compositions florales, aux ombres, aux corps, aux mouvements des vagues. Elle ne pense qu'à Alan – et ça pince, et ça tire, et ça l'obsède. C'est avec appréhension qu'elle s'en va vers la porte, doigts crispés autour d'une poignée qui n'a rien demandé, l'entrouvrant tout d'abord un peu afin de s'assurer de l'identité de son visiteur – puis plus largement, s'écartant pour laisser passer Alan au sein de sa modeste demeure. Si on peut appeler ça une demeure.

« T'as fait vite. » souligne-t-elle en s'écartant, claquant la porte derrière lui d'un long geste du bras. « Installe-toi, je vais faire du thé. »

Elle s'éclipse dans la cuisine, active la bouilloire et, tandis qu'elle dispose de deux tasses, ne tarde pas à reconsidérer sa vie de ses propres yeux accusateurs. Elle voudrait autre chose – plus que des rencontres chez elle, plus que des soirées passées au Red Lion – spécialement durant ses soirs de congés. Elle voudrait – autre chose. Bouger, parler. Voyager. S'afficher. Hell, même se pavaner. Alan sait ce qu'elle veut ; ce n'est pas faute de le lui répéter. Inlassablement, dans un tourbillon d'accusations et de mots à la fois blessants et blessés. Parce qu'elle l'est, Daisy, meurtrie par une situation qu'elle ne contrôle pas seule. Elle ne devrait pas lui en vouloir, au fond, elle est relativement consciente de ce qu'elle est ; et son immaturité peut en rebuter plus d'un. Pas lui, pourtant ; mais lui ne vient que pour extirper le côté positif de cette relation qui n'en est pas vraiment une.  

Il prend et il part.
Est-ce qu'il retourne chez sa femme après ?
Est-ce qu'il lui extirpe aussi tout ce qu'il veut ?

Est-ce que
Est-ce que

Je deviens folle.

Les mains chargées de deux tasses de thé dans lesquelles nagent encore les sachets, liquide éclairci par un nuage de lait, Daisy en dépose une sur la table basse et s'installe tranquillement sur le sofa. Elle colle son mug entre ses clavicules, ses deux mains nécessitant une prise pour éviter de trembler.

« Je me disais qu'on pourrait peut-être aller au port aujourd'hui. T'en dis quoi ? » tentative soufflé sur un ton frémissant ; à la fois d'indignation, mais aussi d'espoir. L'espoir qu'il acceptera ses revendications. Pour une fois, mon Dieu, juste une fois.

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MessageSujet: Re: (daisan #1), crash and burn.   (daisan #1), crash and burn. EmptyLun 11 Fév - 19:17

(daisan #1), I sit alone in this winter clarity which clouds my mind, alone in the wind and the rain you left me. It's getting dark darling, too dark to see and I'm on my knees, and your faith in shreds, it seems. ★ mumford and sons, thistle and weeds.

Dans la poche de ma veste, mon téléphone vibre encore pour m’avertir de nouveaux messages textes entrants. Je ne prends toutefois pas le temps de les lire, pas maintenant. Je conduis. De toute façon, je sais de qui ils sont. Je me doute qu’ils font suite aux quelques premiers qu’elle m’a déjà envoyés. Ceux auxquels j’ai répondu comme elle l’espérait. Ce n’est pas que ça m’embête qu’elle m’écrive ainsi; non, au contraire, la preuve est que je suis en route pour aller la retrouver. En fait, ce qui me dérange vraiment, c’est justement que je sois déjà presque chez elle. Je ne pense même pas qu’elle réalise à quel point je suis accro. Ses yeux, ses cheveux, son odeur, ses lèvres, sa peau, ses seins, ses hanches, je les vois et les sent même les yeux fermés. Elle lève la main que je me retrouve déjà à la lui prendre, la lui serrer, à espérer que ce soit assez. Sauf que ce n’est jamais assez.

Je cogne contre la porte de son appartement, comme à chaque fois qu’elle me l’a demandé, parce que je n’arrive pas à lui dire non, parce que je n’arrive pas à me passer d’elle. Elle ouvre la porte et j’entrouvre la bouche pour la saluer. Elle prend toutefois la parole plus rapidement que moi. Elle me dit que j’ai fait vite. Je me demande un instant si elle est sarcastique, si je devais deviner quelque chose, puis elle me dit de m’installer en me laissant le passage libre. Je laisse donc tomber et je passe par le cadre de la porte. « D’accord. »

Elle disparaît dans la cuisine et j’écoute le cliquetis de la vaisselle et des électroménagers en m’asseyant sur le sofa, à gauche, là où je m’assois à chaque fois. Je regarde autour de moi, comme si je ne savais pas déjà à peu près où tout est rangé. Mon regard se pose finalement sur une toile blanche, complètement vide, et je me dis que je devrais probablement prendre le temps d’écrire. Je n’ai pas écrit depuis longtemps, il me semble. J’ai peut-être le même problème qui l’empêche elle de peindre, le syndrome de la page blanche, la peur de ne pas être assez précis, délicat, honnête, doué.  

Elle réapparaît soudain avec deux tasses de thés et je me dis qu’elle l’a, tout ça, elle. « Merci. » je lui souffle quand elle pose ma boisson chaude sur la table basse. Je veux lui demander ce qui se passe, parce qu’il se passe quelque chose, mais elle me devance encore une fois. Elle veut aller au port. Elle veut que nous sortions ensemble et que nous nous montrions, je le sais. Je pince les lèvres et hoche la tête, parce que je comprends, mais que je n’ai toujours pas envie de me disputer. « Je… T’es… » Je soupire. Je n’ai plus de bonnes excuses. En tout cas, je n’en ai pas qu’elle considérerait.

Je me lève pour me rapprocher d’elle sur le sofa. « T’es certaine que tu ne préfères pas rester? » Je sais que non. Je sais pertinemment que la réponse sera non. Je secoue la tête en levant une main en signe de pause ou comme pour effacer ce que je viens de dire. « Ok, je sais. Je sais que t’en a marre qu’on reste cachés ici. » Elle me le répète tellement souvent ces temps-ci. Je fais une pause pendant laquelle j’aurais voulu réfléchir, mais les mots sortent presque qu’immédiatement, sans que je n’ai vraiment eu le temps d’y penser. « Viens chez moi ce soir. »


Dernière édition par Alan Goldberg le Jeu 14 Fév - 2:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (daisan #1), crash and burn.   (daisan #1), crash and burn. EmptyMer 13 Fév - 21:08

(daisan #1), I sit alone in this winter clarity which clouds my mind, alone in the wind and the rain you left me. It's getting dark darling, too dark to see and I'm on my knees, and your faith in shreds, it seems. ★ mumford and sons, thistle and weeds.

C'est elle le problème. Daisy le sent – elle le sait. Alan essaie de répondre à ses moindres désirs et ce, sans attendre ou rechigner. Au fond, elle devrait être capable de comprendre que sa situation à l'heure actuelle ne lui permette pas de s'afficher à ses côtés comme elle le voudrait. Pourtant ça la travaille, de jour comme de nuit, et chaque seconde passée loin de lui paraît être une éternité dont elle voudrait bien se passer. La perspective d'être l'autre femme la fait davantage frémir que toutes les autres possibilités qui pourraient les accaparer ; ça, ou n'être qu'une passade. Quelqu'un dont Alan se ficherait royalement, même si ses actes lui prouvent le contraire au quotidien. Le problème étant qu'elle ne parvient tout simplement pas à garder la tête froide, à se concentrer sur ce qu'il lui apporte de bon, l'esprit embué par des idées noires et résolument disgracieuses, et sans fondement. Ce n'est pas son imagination qui est en cause, mais bien cet aspect du toujours plus, toujours trop. Daisy se dit parfois qu'elle se porterait mieux si elle ne le voyait plus ; mais ce n'est que pour mettre en relief un drame qui n'est pas encore arrivé car, dès que ses prunelles acerbes se posent sur le corps d'Alan ; ses lèvres, ses yeux, sa nuque ; sa colère fond comme neige au soleil. Pour mieux reprendre après, forcément. Tout reprend toujours mieux après.

Et lorsqu'Alan se rapproche d'elle sur le sofa, Daisy se tend plus qu'à l'accoutumée. Elle sait parfaitement ce qu'il va dire – ce qu'il compte faire. Mais il la prend à revers, et la surprend alors qu'elle s'y attendait le moins. Viens chez moi ce soir. Le ton est donné, l'intonation est lancée. Et Daisy sent son estomac dégringoler dans ses talons tandis que ses yeux soupçonneux scrutent le fasciès angélique de son vis-à-vis. Elle voudrait tant savoir ce à quoi il pense ; et si elle peut lui faire confiance. Ce bâptème du feu n'en est pas vraiment un, mais Daisy a tellement peur de se brûler qu'elle voudrait tout faire pour reculer. Reculer pour mieux sauter.

« Que j'aille chez toi ce soir. » répète-t-elle, avant de coller ses lèvres contre la tasse encore brûlante. Elle ne boit pas encore, trop occupée à considérer la proposition, à la tourner dans tous les sens. Elle n'y trouve aucun sens, alors que c'est pourtant si simple. Mais elle veut se battre, Daisy, se battre pour ce qu'elle veut vraiment – et ce, même si la simple idée de se rendre chez Alan a des allures plus officielles qu'il n'y en a jamais vraiment eu jusqu'à présent. « Pour me présenter à ta femme, c'est ça ? Les papiers du divorce sont signés d'ailleurs ? » le ton redevient cassant, alors que son cœur recommence à battre la chamade. « Tu veux..okay, donc, tu acceptes que j'aille chez toi. Très bien. Mais aller au port te semble être une activité si insurmontable que ça ? » elle pose sa tasse sur la table basse, évite soigneusement le regard d'Alan afin de laisser libre court à son venin de se déverser. « Je comprends où tu en es, mais je pense avoir été patiente. » et tu ne me donnes pas ce que moi, je veux. Soudain son égoïsme lui saute aux yeux et elle déglutit difficilement, craignant de trop en dire – ou pas assez. « J'aimerais juste qu'on puisse...sortir. Sortir et faire des choses sans y réfléchir au préalable. » Elle se frotte le menton, les yeux absorbés par un point invisible qu'elle seule est en mesure de voir. Puis un petit soupir passe la barrière de ses lèvres avant qu'elle ne tourne enfin ses prunelles vers Alan, craignant de le voir partir à tout moment – bon Dieu qu'elle l'aime, mais elle ne peut pas s'arrêter. Elle est blessée, touchée par ce qu'elle imagine.

Daisy voudrait autre chose.
Simplement autre chose.
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MessageSujet: Re: (daisan #1), crash and burn.   (daisan #1), crash and burn. EmptyJeu 14 Fév - 1:58

(daisan #1), I sit alone in this winter clarity which clouds my mind, alone in the wind and the rain you left me. It's getting dark darling, too dark to see and I'm on my knees, and your faith in shreds, it seems. ★ mumford and sons, thistle and weeds.

Je la sens qui se tend quand je me rapproche d’elle. Elle devine ce que je vais lui répondre, elle sait pertinemment que je vais lui dire non. Lorsqu’il s’agit de ça, je dis toujours non. Pourtant, cette fois, je n’y arrive pas. Je ne sais pas pourquoi, je ne me résous pas à le lui refuser, peut-être que c’est parce que je ne devrais pas. Peut-être que j’ai tort de le faire. Quoi qu’il en soit, je n’arrive quand même pas non plus à lui dire oui. Je fais un compromis, mais un dont j’ai envie. Est-ce que ça compte encore comme tel? Je contre-attaque au lieu d’éviter ou alors je contrattaque pour éviter, je ne sais plus trop. À vrai dire, je n’ai pas envie de me poser la question. Je l’invite à venir chez moi. Ce soir, que je lui dis, viens chez moi. Tout-à-coup, j’ai juste envie qu’elle vienne chez moi. J’ai envie de la voir fouiller dans mes affaires lorsqu’elle pense que je regarde ailleurs, j’ai envie de l’entendre griffonner dans un calepin de croquis quand je vais essayer de dormir, j’ai envie qu’elle fasse exprès d’oublier ses culottes à dentelle dans un coin de ma chambre et qu’elle achète une brosse à dent pour laisser dans ma salle de bain.

J’attends sa réponse, je sens mon cœur qui bat fort dans ma poitrine, je l’entends presque, puis elle répète ce que je viens de lui dire, incrédule, et soudain mon cœur se serre. Je la sens méfiante et, une seconde plus tard, je la sens agressive. Elle attaque, me renvoie ma proposition au visage comme s’il s’agissait d’un cadeau empoisonné. Est-ce que ça l’est? Encore une fois, je ne sais pas trop. Je ne pense pas, non. J’ai envie qu’elle vienne chez moi, à mon petit appartement, celui que j’ai loué il y a quelques mois en me séparant, pas la maison dans laquelle j’ai vécu avec ma femme. Je soupire. « Daisy… »

Elle a l’air de se calme un peu, semble essayer de comprendre ce que je viens de lui dire, essayer de savoir à quoi je joue, mais je ne joue pas. Je n’en ai pas l’impression, en tout cas. J’accepte qu’elle vienne chez moi, ok, c’est bien qu’elle me dit. Je pince les lèvres. Le truc, c’est qu’elle, elle veut aller au port et qu’elle ne comprend pas pourquoi s’y rendre en couple serait si impensable. Je ne sais même pas quoi lui dire. Je sens qu’elle veut une réponse, qu’elle a besoin de quelque chose à quoi se rattacher, mais je ne trouve rien à dire. J’hausse les épaules pendant qu’elle pose sa tasse sur la petite table en face de nous et je la suis du regard. Je remarque qu’elle évite le mien. Elle a été patiente, qu’elle rajoute. Cette fois, j’hoche la tête parce qu’elle a raison, j’en ai bien conscience. Elle voudrait que ce soir simple ou en tout cas plus simple, nous deux et je dois avouer que moi aussi.

Je tends une main pour prendre la sienne et je la tire vers moi pour l’emprisonner de mon autre main. « Daisy. » Je veux qu’elle me regarde, je cherche ses yeux dans l’espoir de les verrouiller aux miens. « Je sais. » Je serre doucement ses mains. « Je comprends. » je lui promets. Regarde-moi, je t’en prie. Après quelques longues secondes, j’avoue que « Moi aussi. » puis je libère ses mains et me rapproche encore d’elle, assez pour que mon genou droit touche sa cuisse gauche. « Je t’assure que moi aussi, j’en ai envie. » Je replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille pour mieux voir son visage. « C’est juste que… » Je laisse encore passez plusieurs secondes, sans trop savoir ce que j’allais dire ensuite. Je finis par hausser les épaules, encore une fois.  « Je voudrais juste que ce soit simple. » Je laisse ma main droite glisser, effleurer son épaule et redescendre lentement jusqu’à sa main. « Crois-moi. » Il faut que tu me croies. Je la serre encore et la porte à ma bouche, pose un instant mes lèvres au dessus des ses jointures, la retourne pour recommencer sur sa paume. « J’ai pas envie qu’on se dispute, Daisy. » Mon regard descend un instant sur ses lèvres à elle, rougies par la chaleur de son thé, puis se laisse aller jusqu’à sa clavicule, son épaule… « Ma belle. » T'es tellement belle...  Je me retiens de l’embrasser, je sais qu'elle doit penser que je suis un imbécile, et je ne veux pas avoir l'air de celui qui essaie de la manipuler, de la faire penser à autre chose, d’éviter de lui donner ce qu’elle veut, mais c’est plus fort que moi: j'ai juste envie d'être près d'elle, en ce moment, pas de me disputer, pas de parler de ma femme. Ce que tu m’énerve, parfois… Mais je ne penses qu’à la toucher. Tu me manques.
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