|  Sujet: choke on it |  Dim 3 Fév - 20:13 | |
| wolfgang brock
If you don't claim your humanity you will become a statistic.  | |
nom, prénom(s) ◇ brock, wolfgang. âge, lieu de naissance ◇ vingt-six, né dans les mêmes égaux que les fauves, hill head. origines, nationalité ◇ anglais, pré-irlandais. statut civil, orientation ◇ joueur libre entre chaque paire d'cuisses écartées, peu importe c'qui t'attend. occupation ◇ employé d'hôtel, chimiste & hacker pour l'clan des Kelev. en ville depuis ◇ toujours. traits de caractères ◇ antipathique | appliqué | attentif | borné | calme | charismatique | créatif | cru | cultivé | dépressif | déterminé | franc | hypocrite | impatient | indépendant | infidèle | intelligent | intuitif | introverti | insomniaque | loyal | minutieux | mystérieux | négligeant | observateur | persévérant | persuasif | protecteur | prudent | rationnel | réfléchi | réaliste | secret | solitaire | sulfureux | violent. groupe ◇ drowning. avatar, crédits ◇ david prat, loudsilence.
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(01.) L'dernier. Celui qui est arrivé au monde en tenant la main de la faucheuse. On se soulage généralement en percevant une crise de larme de la part d'un nouveau né. Mais les tiennes amenaient une immense part de complication. Une part de mortalité. Ta santé au dépend de la sienne. Au dépend de cette beauté, cette générosité, cette perfection. Celle qui apparaîtra uniquement sous des clichés, des souvenirs, de la tristesse dans le fond de la gorge. Bref, tu n'as jamais eu la chance de connaître ta mère. (02.) Que tu le veuilles ou non, il y a toujours eu ce regard pesant qui écrasait tes poumons et qui alimentait la suie dans ton coeur. Une part de responsabilité, même si tu n'y étais pour rien. Ce n'était pas comme si ta vie valait la sienne alors que tu t'enfonçais déjà sur un sol glissant vers un gouffre putride. Une part de regret qui ne disparaîtra jamais de ces iris. Des pardons inutiles qui ne parviennent pas à s'échapper de tes lèvres scellées. (03.) Il y a cette petite peluche panda qui te réchauffait dans ton berceau. Plus gros que toi, qui maintenant se loge dans tes mains en morceau. Le temps est venu à bout de cette douceur. Petite lueur d'espoir dans le massacre de ta vie. Propre terroriste de tes émotions et ton intelligence. Logé sur ton espace de travail. Seul symbole de sensibilité qui émane de ton organe vital. (04.) L'école, ça ne t'as jamais branché. Difficulté dans l’interaction sociale, sauf avec les adultes. Un lècheux d'cul d'professeur, comme le dirait les autres têtes de glands. Parce que tu réussissais bien. Tes notes, elles n'avaient rien à envier à personne. À défaut de ne pas sortir à l'extérieur et de jouer très peu à l'indien et aux cowboys avec tes frères, tu plantais ton nez dans des bouquins. L'odeur de la connaissance, des pages froissées. Et puis, l'école est l'huile sur le feu de ton caractère méprisant. Car l'enfance dans sa méchanceté permet de grandir. À choisir si tu es l'intimidé ou l'intimidateur. Malheureusement pour toi et pour la patience de ton padre, tu n'avais pas lancé la balle dans le bon camps. (05.) Tu déballais avec une fébrilité démesurée l'ensemble scientifique pour enfant. Tu auras eu tendance à dire que ton métier de chimiste pour les mauvaises personnes est dû à ton père. À son innocence à vouloir faire plaisir à ses gamins. À te procurer ces kits inoffensifs. Les étoiles dans tes yeux, elles émanaient seulement lorsque tu terminais un projet. Et cette vie qui réchauffait ton visage valait tout l'or du monde dans son esprit. Car tu ne souriais jamais, sauf à ces moments. (06.) Fenêtre ouverte, rideau dans le vent, papiers gisants au sol : scène qui accueillit l’aîné un bon matin. Tu étais parti, sans un mot, sans défaite, sans raison. En moins de vingt-quatre heures, un avis de recherche était lancé alors qu'à peine venais-tu de sonner les glas de ton quinzième année de survie. C'est près de cinq jours plus tard qu'on te retrouva, au même endroit que tu avais fuis, sous tes draps chauds. Bien entendu qu'on te priva de la moitié de tes biens, de tes passions. Mais ce qui envenima davantage la situation est le mutisme dans lequel tu te plongeais et les piqûres dans le creux de ton bras. (07.) Le vertige te ramène à la réalité, les bras croisés, insensibles à tous ces discours futiles sur la dépendance aux stupéfiants. Ton père t'avait inscrit, à contre-coeur. Mais il t'échappait. Les Brock t'échappaient sous chaque prise de tête et mépris. Tu n'appréciais pas qu'une personne autre que ta propre volonté guide ta vie. Mais sous chaque nuage de noirceur et chaque spasme hallucinogène vient une déprime et une angoisse grandissante. Ton père en avait marre de recevoir tes appels noyés de chagrins malsains. Où tu promettais ne plus toucher à rien. Promesse aux doigts croisés. Tout porte à croire que la jalousie que tu éprouvais pour tes frères était la corde rêche autour de ton cou. (08.) L'eau se déversait au compte goutte dans un seau métallique. Ta chaise menaçait de se briser à tout moment. Un matelas dans un coin, set-up informatique au centre de la pièce et comptoir aux nuances scientifiques derrière un rideau de plastique épais jaunit par la cigarette. Ce petit nid illégal se bâtissait depuis déjà quatre ans. Depuis que tu pouvais récolter l'argent par toi-même dans un boulot merdique, sans devoir d'argent à personne. Parce que tu restais officieusement chez ton père, tout en squattant de temps en temps le sous-sol d'un de tes amis. Celui qui t'as initié à ce bordel. (09.) Tu ne sais pas si c'est la détresse dans son regard qui t'attirais autant. Ou la douceur de ses mains derrière chaque parole massacrante. Ce désir de vouloir être quelque chose pour quelqu'un a été mépris pour un amour véridique. L'amour, concept irrégulier, inconnu, si peu maîtrisé. Elle était venue à toi, parce que tu tentais de t'instaurer dans le réseau de stupéfiants. Les larmes aux yeux, le visage endolori. Battu par son homme, disait-elle. Tu lui avais fournis ta plus récente création. Tu l'avais contrôlée. Une relation de dépendance sur un lit qui craque sous chaque coup de bassin. Elle l'avait laissé pour toi, tu l'as laissé pour eux. (10.) Tu reviens à la maison, parce que ton père vous veut tous autour de la table. Avec la vie qui gruge les visages. Les coeurs brisés. Les réussites et les défaites. Cinq hommes qui n'arrivent pas à se parler. Qui se regardent dans les yeux, silencieux. Qu'un souvenir agréable ravive la conversation et que les rirent retentissent. Ça arrive très peu souvent, mais vous parvenez à être une famille normale. Vous arrivez à tout laisser sur le perrons, avec les chaussures.
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Dernière édition par Wolfgang Brock le Dim 3 Fév - 22:03, édité 3 fois |
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| | Sujet: Re: choke on it | Dim 3 Fév - 20:14 | |
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| | Sujet: Re: choke on it | Dim 3 Fév - 20:14 | |
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∴ AGE : vingt-huit piges. dix de moins au fond de ton crâne. toi et ton immaturité. (douze octobre) ∴ STATUT CIVIL : célibatard en mal d'amour, du genre à vendre ton cul mais pas ton cœur. ∴ OCCUPATION : strip-teaseur, d'quoi réveiller des fantasmes chez les mecs qui s'assument pas, ton corps, c'est ton outil de travail et ce serait con de ne pas t'en servir. la règle, c'est de pas laisser les clients toucher, mais tu la respectes pas tout le temps. ∴ ADRESSE : #29 solent road
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| | Sujet: Re: choke on it | Dim 3 Fév - 20:37 | |
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| | Sujet: Re: choke on it | Lun 4 Fév - 4:29 | |
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