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 war of hearts [aris]

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Arthur Ridley

Arthur Ridley

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 680
∴ PSEUDO : shotgun, marion.
∴ FACE : charlie hunnam.
∴ MULTICOMPTES : camilla (portman), jean (arjona), leo (nekfeu)
∴ CREDITS : ©january blues (ava), ©tumblr (gifs) and ©vocivus (sign)
war of hearts [aris] Tumblr_inline_oypljt9EFS1v9n4nv_540
∴ AGE : trente-huit années écoulées dans un rythme effréné. il se fiche pas mal de la quarantaine à venir.
∴ STATUT CIVIL : célibataire, l'coeur arraché. il a aimé avant de se faire abandonner. il préfère la solitude de son âme à l'illusion d'être aimer par un mensonge.
∴ OCCUPATION : patron du red lion. les nuits sont sa came. roi des soirées alcoolisées et des petits sachets. il gère d'une main de maître ses petits pions.
∴ ADRESSE : (#56) solent road. un duplex qu'il partage avec son frère depuis six mois.
∴ ABOUT YOU : M O O D B O A D -- c'est l'armée qui l'a forgé. passant du gamin violent des rues à l'adulte presque exemplaire qu'il est ∴ il fume clope sur clope et traine dans son sillage l'odeur du tabac et du vieux cuir de son blouson. il a l'allure des mauvais gars mais le coeur plus généreux qu'il n'y parait ∴ la loyauté, elle coule dans ses veines depuis des années. son frère, son enclume. il fait tout pour les êtres aimés ∴ le red lion, son exutoire, sa came personnel, son bébé. il ne pourrait faire sans. dort pratiquement là bas depuis qu'elle a déserté ses draps ∴ fanatique des voitures de collection, il possède une chevrolet coupé de 65. son bébé. il l'a entièrement retapé ∴ l'alcool le rend mauvais, violent à souhait. alors, le blondinet évite de s'y perdre au risque de vrillé.
war of hearts [aris] 5742002a03ecf855c8ca61f1959949a7R I D L E Y / and all your monsters in the night they come to life, so you embrace them in the hope that you'll survive.
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☆☆ chaos, salvation, broken heart, violence, punishment, blood, alcohol, memories, brother blood, adrenalin, kiss, love, friendship, troublemaker.
∴ SUJETS EN COURS : anja(4) ∴ romy ∴ chris ∴ alma ∴ intrigue ∴ iris

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MessageSujet: war of hearts [aris]   war of hearts [aris] EmptyDim 3 Fév - 0:27



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iris & arthur

loving and fighting, accusing, uniting i can't imagine
a world with you gone the joy and the chaos,
the demons we're made of.
(@chord overstreet)

Le vice méprisant de l'insolence. Celui qui coule dans ses veines sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit. Il a l'âme abimée et le coeur qui crie la fin du supplice. L'éternel non amoureux s'est brisé. Y a de ça des mois. Une année. Elle s'est envolée Iris pour des cieux plus beaux. Le rêve s'est terminé, laissant derrière lui le goût de l'inachevé. Il peut pas lui en vouloir après tout Arthur, c'est pas le mec parfait. Bien loin des gentlemans. Depuis son départ, pas un jour ne passe, sans qu'il ne songe à ses pupilles, sans qu'il ne sente l'odeur de sa peau et qu'il n'entende le son de sa voix. Un souvenir encore proche, il pourrait presque le toucher du bout des doigts s'il ne s'évertuait pas à les faire disparaitre. Comment une si petite personne peut-elle avoir un impact si grand dans nos vies ? Il fuit la réalité d'un amour toujours présent. Le range dans la case du changement. Arthur, il préfère se plonger corps et âme dans le Red Lion, en perdre le fil de ses insomnies. Trop nombreuses pour les compter sur ses dix doigts. Des semaines, des jours qu'il n'a pas mit un pied dans cet appartement. Le sien et celui de son frère. Bordel masculin sans nom. Il ose à peine penser à l'odeur qui va s'en échapper. Une main dans la poche trouée de son jean et l'autre qui tient avec arrogance la clope fumante. Une dernière bouffée avant de jeter le mégo sur le macadam trempé. La porte de l'entrée de l'immeuble qu'il pousse d'un coup de bras et ses pas qui résonnent sur le carrelage tout juste lavé. Le petit matin, la rosé vient juste de déposer son nid et il ne pense qu'à une chose : dormir. Se plonger dans des draps même pas lavés et trouver enfin le répit de son âme torturée. Ne plus faire semblant que tout va.

Une marche. Puis deux. Il finit par ne plus les compter et se contente de les monter comme un métronome. Arthur n'est plus en capacité de réfléchir, la fatigue se lit sur ses traits tirés. Y a l'odeur des croissants fraichement préparés qui lui tiraille le bout du nez. Son ventre crie famine tout à coup. Ah oui, il n'a pas encore bouffé. Le virage sur la droite, il empreinte le troisième étage de cet immeuble interminable. Entame la petite foulée avant de se voir happer d'un obstacle indésiré. Son échine qui tressaille et la gamine qui manque de s'échouer. Pardon. Qu'il balance sans remarquer que face à lui, de dos, se trouve l'objet de ses nuits sans sommeil. Il remarque pas, reste cloitrer à fixer ce sol. Jusqu'à ce que l'odeur épicé de ses cheveux ne caresse ses narines. Elle se tourne, il lève les yeux et tout se met à valser. Y a sa bouche qui forme un "o" incontrôlé et la surprise d'une trouvaille qu'il ne pensait plus réel. Arthur n'en croit pas ses yeux, oublie les mots qu'il était sur le point de prononcer. Il se perd sur la commissure de ses lèvres et cette façon étrange qu'elle a de le regarder. Le silence qui s'installe avec violence et l'incompréhension qui se lit dans les visages. Le mirage prend forme. Il a pourtant pas abuser cette nuit. Il cligne plusieurs fois des yeux, secoue la tête de gauche à droite et prend le large. Il recule. Manque de louper la marche. Iris ? Il questionne. Attend une réponse. Ne croit pas en sa présence. Elle a disparu après tout. T'as laissé seul comme un con. Tu croyais même qu'elle était morte.

Et c'est le néant qui s'installe. Un an. Douze mois. Une putain d'année à lui faire croire qu'elle n'était plus là. Le problème avec l'amour, c'est qu'il engendre souvent la haine derrière lui. Et là, sur cette même seconde où leurs pupilles s'entrechoquent, y a la rage qui lui monte à la tête. Le sang qui bouille dans ses veines et cette envie de frapper contre un mur, à défaut de pouvoir, ou même vouloir, sur sa tronche de porcelaine. Son coeur qui se soulève en un battement avant de crier à l'agonie des sentiments. T'as rien oublié de la douceur de ses traits. Puis plus rien. Il arrête de battre subitement et sa bouche se referme en un claquement de dents strident. Ses yeux qu'il fuit comme la peste et le manque d'oxygène qui gonfle ses poumons encrassés. T'es barge, tu l'sais ça ? Il fait pas dans la tendresse, en oublie sa politesse. Il voudrait lui dire tout ce qu'il a sur le coeur, lui demander ce qu'elle foutait, pourquoi elle est partit. Mais les mots s'envolent avant de sortir. Impossible. Trop de rancoeur. Si elle est là maintenant, c'est qu'elle est pas morte. Elle l'a vraiment laissé en plan. Et la vérité lui bouffe encore plus le palpitant. Si t'es venu pour l'mariage, t'as un an de retard j'te rappel. Futilité qu'il balance sur un coup de tête. Bien sûr qu'elle est pas là pour se laisser passer la bague au doigt. Elle l'a jamais voulu dans sa famille. Elle a jamais voulu porter son nom. Elle l'a peut être même jamais aimer. Qu'est-ce que tu fou là ? Ridley ose poser la question, du bout des lèvres. L'espoir inavoué qu'elle était revenue juste pour ses beaux yeux.
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Maks Ovcanič

Maks Ovcanič

welcome to hill head ☽ staff
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∴ PSEUDO : vaas
∴ FACE : bernthal
∴ MULTICOMPTES : ledger (hardy) & shelby (labeouf)
∴ CREDITS : à venir
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∴ AGE : trente-neuf foutus balais, déjà bien abîmés -par les coups et sa vie d’camé-.
∴ STATUT CIVIL : au coin de leurs lèvres un goût de dévotion et sur leur peaux, les marques bleues de la passion. chaque nuit un corps à marquer, pourtant seul pour toutes les posséder.
∴ OCCUPATION : avant de détruire des coeurs autant que des corps, il n’était rien d’autre qu’un habile voleur d’or. les doigts scarifiés par les lames du bois et les articulations écrasées par cette foutue foi. il est charpentier, bâti les squelettes des baraques pour mieux les violer, connaître le moindre recoin de leur intimité -on n’change pas c’qui est inné-.
∴ ADRESSE : #31 solent road. quatre murs pour pénitence, le corps de zola pour pitance.
∴ SUJETS EN COURS : jean ∴ monroe (2) ∴ zola ∴ alma ∴ lara et isak ∴ damon ∴ myra

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MessageSujet: Re: war of hearts [aris]   war of hearts [aris] EmptyMer 6 Fév - 0:39



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iris & arthur

je ne te demande pas de me pardonner juste de me
rappeler que l'on s'est aimé parce que
sans ça j'ai peur de me noyer.

Est-ce qu'elle lui avait manqué, cette ville fade et sans saveur ? Ces rues trop grandes et au parfum de moteur. Cette entité morbide qu'à bien failli lui bouffer le coeur. Elle a jamais rien trouvé du bonheur, pas un seul morceau, pas un seul soupçon, dans cette foutue ville de malheur. Rien que des cris et des pleurs. Enfermée entre deux immeubles, la moindre de ses tristes peurs. Puis y'a son fantôme dans les rues, la cause de sa vie perdue. Depuis qu'elle est sortie du mouroir, c'est sa silhouette qu'elle tente de fuir autant que d'apercevoir. Elle sait plus bien où elle se trouve, Iris, de quel côté du miroir. Rayée des vies qu'elle affectionnait, morte dans les esprits qu'elle s'évertuait à polluer : elle sort plus de chez elle, l'irlandaise. Elle se contente de la mélodie de son violon, de ses livres pour occupation, en attendant que dans sa poitrine redémarrent les braises. Parce qu'elle a le souffle court quand il s'agit de marcher. L'air qui lui manque quand il lui faut s'exprimer. Elle a même arrêté de se marrer. Parce qu'il n'y a plus rien qui la fait fantasmer. Elle se plaint de cette ville qu'elle a en horreur mais en fait c'est elle, qui a perdu ses saveurs.

Aujourd'hui elle s'est levé, sans vraiment savoir ce qui l'a motivée. Pas de rendez-vous à Saint-Thomas. Pas de voisin qui ébruite ses ébats. Elle sait pas bien pourquoi mais elle traverse lentement la rue, un carton doré blotti entre ses bras. C'est ce vieil immeuble qui lui fait de l'oeil, celui qu'elle tente d'atteindre sans perdre ses poumons en chemin. A peine deux semaines qu'il lui sert d'accueil, que chaque matin, elle phase dans la salle de bain. Assise sur le rebord de la baignoire -pas assez de thunes pour l'option douche-, elle reste souvent des heures à se demander si le monde ne serait pas meilleur si elle s'y noyait dans son désespoir. Elle a découvert les envies de mourir la gamine. Elle les apprivoise, les rend légitimes. Y'a plus rien qui l'impressionne ni la retient alors là elle se tate, de s'arrête soudain, les croissants encore dans les mains et d'attendre son destin. Une paumée de moins. Le klaxon qui l'interpelle, le conducteur qui se fout d'elle, elle sort de ses songes, maudit cette vie que se prolonge. Puis ses jambes prennent le relai, l'aident à se rendre de l'autre côté. La voiture qui derrière redémarre et quelques jurons plus tard, la vieille bâtisse ouvre ses portes à son enfant malmené. Iris s'engouffre dans la sécurité maternelle et sursaute -comme à chaque fois- lorsque la lourde porte claque derrière elle. Elle s'habituera jamais d'être à ce point là émotionnelle.

Et c'est son petit corps fragile qui lui cause le plus de désarroi. Le poids des croissants comme s'il s'agissait de pierres à bout de bras. Elle se tord, sent son squelette hurler, ses os s'entrechoquer, tandis que non sans mal, elle sorte de sa poche, de simples clefs. L'équilibre est instable : c'est sur une pauvre brindille que s'improvise équilibriste le carton encore chaud. Et dans le hall, la délicieuse odeur des gâteaux. Elle a la main qui tremble, Iris, lorsqu'elle tend de ses cinqs doigts, une clef mal assurée. Toujours trop loin, cette foutue poignée. Elle tient les croissants comme elle le peut, approche dans l'instant, du plus cher de ses voeux. Trop concentrée sur la tâche cortiquée, elle ne fait pas attention à la silhouette qui s'approche sans précaution. Un bout de langue qui trahit son inadvertance, un coup d'épaule qui lui arrache un sursaut de douleur, c'est tout son être qui pleure son impuissance. Le flanc basculé contre la porte de son appartement, elle pose des yeux larmoyants sur le sol, tombeau de ses croissants. Un long soupir, presque inconscient et soudain, le son des souvenirs, la voix qui rime avec souffrir. Un regain d'énergie lui fait redresser vivement le visage et ses pupilles qui se heurtent à l'appel de ses nuits. Il est là, juste là. Il a les mains dans les poches et l'attitude de reproches. Elle reste muette, les lèvres hébétées et son coeur qui s'emballe, la douleur qu'elle ravale.

Sans attendre un instant, elle baisse les yeux, peine à soutenir ce regard bleu. Elle se penche lentement, difficilement, et s'empare prestement du carton froissé. Oui, je l'sais. Elle acquiesce, faible et apeurée, refuse de contredire celui auquel elle a tant de fois pensé. Elle le sait, elle accepte, d'être la folle qui l'a brisé, d'être la barge qu'il brandit comme une armure. La raisons de leur mésaventure. Arthur envoie la seconde assaisonnée, lui rappelle que le mariage, bah il est passé. Elle baisse un peu plus la tête, sert ses croissants un peu plus fort contre son corps, cache nerveusement de ses neufs autres doigts l'anneau qui brille encore à son doigt comme un trésor. Il le supporterait peut-être pas, de savoir qu'elle déambule toujours avec son or. Je sais pas Arthur, je sais pas. Le flot de parole pressé, elle ne se rend pas compte de la vitesse à laquelle elle s'est avancée. Il veut connaître son but et elle, elle a peur de ses réactions, de sa propre chute. Elle a répondu vite, avec la peur de blesser -à nouveau- et elle s'empare des clefs tombées, ouvre la porte avec une surprenante facilité. Elle était prête à s'y réfugier, Iris, elle lui avait claqué la porte au nez. Elle a tendu l'oreille, s'est rendu compte qu'il n'avait pas bougé. Alors lentement, elle a rouvert son intimité, assez pour qu'il puisse de nouveau voir son corps tout entier. En fait si. Elle pose sur le meuble le carton bien gardé, ose enfin un regard de culpabilité. Je suis venue me faire opérer. Et aussi pour … Elle hésite un instant, reste suspendue à ses lèvres qu'elle a goûté si souvent. Elle sent encore la force de ses mains sur ses hanches et son souffle dans son cou innocent. Toujours aussi captivant. Elle baisse les yeux de nouveau, balbutie quelques mots. Ca n'a pas d'importance, tu t'en fiches probablement de toute façon. Y'a ses mains qui se joignent devant son bassin et son échine qui se courbe lentement. alors elle attend une réponse, une directive, dressée sur ses jambes comme le plus coupable des innocents.  
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Arthur Ridley

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MessageSujet: Re: war of hearts [aris]   war of hearts [aris] EmptySam 16 Fév - 12:15



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iris & arthur

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Y a les fois où il a imaginé son corps sans vie au bord d'une route ou ses iris qui en regardent un autre. Dans le néant de l'incompréhension, Arthur a jamais pu faire le deuil de sa fiancée. Il a jamais su ce qu'elle était devenue, ce qu'elle avait foutu. Il s'est résigné. A préférer la ranger dans la case des oubliés. Un temps seulement. Avant que les nuits ne s'emmêlent, qu'elle lui prenne son sommeil. Il imaginait passer sa vie dans ses bras, goûter à l'éternité de ses traits. N'osait imaginer un futur sans sa dulcinée. Il s'est plongé corps et âme dans ce qu'il lui restait, le Red Lion, les petits sachets, les soirées à n'en plus terminer et les bras d'Anja. Ça aussi, il n'arrivait pas à l'oublier. La subtile erreur de ses yeux bleutés. L'arrogance d'une âme trop torturée. Comme un métronome, il avance dans les escaliers, ne se doute pas de ce qu'il va se passer. La casquette vissée sur le crâne, les mains qui cherchent l'espoir dans le fond de ses poches. Il a les traits tirés par la fatigue accumulée et les yeux éteints par l'amour inachevé. Des mois qu'il se comporte comme le fantôme qu'il est. Il n'a pas le goût de rien, mais face aux autres, il joue la carte du sourire amusé. Parce qu'il a une sainte horreur des questions. Il connait pas les réponses de toute façon, refuse de s'y résoudre.

Les pas qui montent, une à une, les marches interminables de cet escalier. Il n'en voit pas le bout. Vieille routine qui se joue. Jusqu'au choc. Il suffoque. Ouvre les yeux Ridley. La longueur de ces cheveux, l'odeur dans son sillage et sa carcasse contre la sienne. Il la retient. L'empêche de finir sur le sol carrelé du couloir. Les pupilles qui entrent en collision avec les siennes, et pourtant, Iris ne peut profiter des siennes entièrement. Son visage caché derrière la visière de sa casquette. Sa bouche ne forme déjà plus qu'un "o" de surprise lorsqu'il se rend compte qu'elle est là. Face à lui. Comme une futile brindille balayer par le vent. Un fantôme. Il croit d'abord à une hallucination. Refuse l'évidence d'un retour qu'elle n'a pas signalé. Pourtant, il avait été quelqu'un dans sa vie. Il aurait dû le savoir. Il aurait dû le sentir qu'elle était revenue dans sa ville. Arthur ose prononcer son prénom. Ce même prénom qu'il s'efforçait d'oublier. Il était dur, froid et lointain à la fois. Comme dans une autre dimension. L'évidence qui lui crève le coeur. Elle l'avait abandonné. Elle s'était tirée. La scène se déroule trop vite, il est planté devant elle, écoute à peine ses paroles. Elle évite, dit qu'elle sait, semble gênée. La coïncidence est là. Elle a décidé d'emménager près de chez lui. Trop prêt même. Juste en face de la porte de son propre appartement. Arthur la fixe, sans état d'âme, reste suspendu à ses lèvres rosées qui ne lui délivrent aucune réponse. Du moins, pas celles qu'il attend. Et sans qu'il ne s'en rende compte vraiment, la large porte en bois lui claque au bout du nez, il en reste bouche bée -encore-. Bordel. Mais elle est sérieuse ? Derrière le calme qui se joue, derrière son incompréhension et sa position stoïque, y a le feu qui s'allume. Elle danse, la flamme de la colère, le consume lentement. Débile qu'il est, Arthur n'ose bouger et reste planter à regarder le bois usé. La serrure grince de nouveau et c'est son visage qui lui revient en pleine figure.  

La tension monte d'un cran. Les doigts serrés et la rage au bout des lippes, il l'écoute à peine Arthur. Ne boit pas ses paroles, les oublie à la seconde même où elles sont sorties de sa bouche dorée. Iris parle d'opération. Elle parle de choses dont il en ignore le sens. Il ne cherche pas à comprendre Arthur et lorsqu'elle jette les derniers mots dans l'atmosphère, ça lui glace le sang. Il s'en fiche. Probablement. Elle dit des inepties. Tu t'en fiche pas. Tu t'en es jamais foutu de sa vie, de son palpitant qui menace l'asphyxie. Sans attendre son approbation -et de toute façon, ça aussi il s'en fou royalement-, Arthur attrape la belle par les épaules, presse le pas, les pupilles ancrées dans les siennes et la colère sur le rouge de sa peau. Il la fait reculer, ne lui demande pas la permission et pose les pieds dans son appartement. D'une main, il fracasse la porte d'entrée, attend qu'elle se referme dans son dos et lorsqu'il est pleinement dans le lieu, il relâche la pression de ses doigts. Il est pas doux mais y a un brin d'attachement dans ses gestes. Pas trop brusque, assez pour qu'elle comprenne qu'il est hors de lui. Incapable de contrôle les pulsions assassines qui le traversent. Tu t'fou vraiment de ma gueule là. Il ne se contenterai pas de ça. De ces excuses auxquelles il ne croit pas. Ses pas l'emmènent loin de la belle qu'il laisse dans son dos. Ils sont brutales, bouffent son intimité sans état d'âme. Ses yeux balayent l'entrée puis le salon qu'il regarde avec attention. Il reconnait pas les lieux. Normal, t'y as jamais été invité. T'étais où Iris ?! Le ton de sa voix monte d'un cran. Il fait les cent pas, cherche un refuge pour sa carcasse tout à coup devenue bien lourde à porter. Il pose ses doigts sales sur les cadres photos. Vides. Ils sont tous vides. En re dépose un avec toute l'arrogance du monde, prêt à le jeter sur le sol. Tu crois que j'vais me contenter d'ça ? De ta stupide opération dont tout l'monde se fiche ! Il se reconnait plus. Se veut brisant, insultant. Comme elle a piétiné son palpitant. Elle a foutu un revers de main sur ce qu'ils avaient, ce qu'ils avaient construit. Elle s'est pas retournée. Même pas pour lui. Pourquoi t'es partit ? La question en suspens et ses yeux qui reviennent aux siens. Il est face à elle à présent, attend cette réponse depuis des lustres. Celle qui calmera son coeur ou finira par le briser encore une fois. Arthur se mord la joue, Arthur sert les poings. Il se reconnait plus. Un rien et il s'emballe. Elle le sait Iris, elle le connait.
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